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dimanche 27 février 2011

Décès de Chebeya : le procureur n’a pas fait le constat à Mitendi

Par Donatien Ngandu Mupompa
Le Potentiel
27/02/2011

Contrairement à la loi, un officier de police a enlevé le corps de Floribert Chebeya en date du 2 juin 2010 pour la morgue, sur instruction du bourgmestre, malgré le contre-ordre de l’Agence nationale de renseignements (ANR).

Avant-hier jeudi 24 février 2011, le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana s’est déroulé en chambre foraine à l’Inspection générale de la police et à Mitendi, un quartier situé à une vingtaine de kilomètres de Matadi-Kibala, dans la commune de Mont Ngafula.
A l’audience de Mitendi, quatre renseignants ont fait leurs dépositions : M. Mbala Ndonzuau, alors chef de quartier, le bourgmestre Saya, le commissaire de police Mukendi Myembi et le commissaire principal Ngole Ngoy.
C’est le commissaire principal Ngole Ngoy, agent de renseignements au sous-commissariat de Matadi-Kibala, qui a conduit le corps de Floribert Chebeya à la morgue de l’Hôpital général de Kinshasa. Il a expliqué qu’à son arrivée à l’endroit de la scène à 9h00’, la voiture ne démarrait pas. Ils ont dû emprunter la batterie d’un autre véhicule pour faire tourner le moteur. Il est parti avec le corps à 11h00’ pour le déposer à la morgue à 14h00’, avant d’aller laisser la voiture à 15h00’ au camp Lufungula. Il a ajouté que c’est le bourgmestre qui a donné l’ordre d’enlever le corps, en affirmant qu’il était en contact avec le procureur de la République du Parquet près le tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe. A propos de la clef de contact, il a déclaré qu’elle lui a été donnée par la police scientifique qui venait de terminer son travail.
Appelé à réagir, le bourgmestre de Mont Ngafula a expliqué que cela a toujours été le cas. Le procureur avait donné l’autorisation d’enlever le corps par téléphone. Mais ayant été informé de l’identité de Floribert Chebeya, l’administrateur général de l’Agence nationale de renseignement a donné une instruction contraire, en insistant que le procureur lui-même descende sur le lieu. Appelé par le bourgmestre pour une deuxième fois, le procureur a dit qu’il était en réunion et qu’il allait envoyer le substitut. Mais en entendant cela, le policier Ngole a dit aux juges : « Si le bourgmestre avait donné cet ordre, je n’allais pas amener le corps. ». Entendu de nouveau, le bourgmestre a dit ceci aux juges militaires : « Moi, je me suis adressé au chef de quartier à qui j’avais remis 20 $ Usd pour le transport et à l’officier de police judiciaire qui était sur place ».
Mais lorsque l’officier de policier judiciaire Mukendi est passé devant les juges, il a déclaré que lorsqu’il a fait comprendre au bourgmestre qu’il fallait attendre le magistrat. Celui-ci a refusé et l’a menacé par ces mots : « Sinon, je t’arrête. J’ai déjà parlé avec le procureur ». L’Opj a ajouté qu’après cela, il est parti. Soucieux d’y voir clair, le colonel Nzabi Mbombo Eddy, officier du ministère public, a sollicité de la Cour militaire que le procureur soit appelé pour l’entendre. Mais le bourgmestre a fini par préciser que le magistrat envoyé par le procureur est arrivé à la commune à 14h00’, et il a été reçu par son adjoint qui a pu lui faire le résumé de la situation.
Mais réfutant ces déclarations, Me Kabengela Ilunga de la partie civile a déclaré aux juges qu’à cette date-là, le procureur n’était pas au pays. Devant départager les parties, le premier président de la Cour militaire de Kinshasa/Gombe leur a fait comprendre que pendant la période concernée, c’est le premier substitut du procureur qui assumait l’intérim. C’est donc lui qui avait envoyé un magistrat qui avait été bloqué par les embouteillages.

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