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dimanche 20 février 2011

Impossible unité dans l’opposition parce que le leader Tshisekedi veut être l’unique candidat présidentiable dans ce camp

Digital Congo
19/02/2011

L’opposant charismatique Etienne Tshisekedi se prévaut des mérites de sa longue lutte politique de 30 ans pour méconnaître les prétentions de ses concurrents dans l’opposition et prétendre être l’unique candidat présidentiable valable et à ne plus bousculer dans ce camp
C’est tout le problème. Il est clair que le problème à la candidature unique de l’opposition, c’est Etienne Tshisekedi. Le leader de l’Udps ne donne pas l’occasion aux autres leaders de l’opposition de le désigner. Il estime que c’est son droit divin de représenter l’opposition. C’est cette attitude qui a été à la base de la division de l’opposition après la Conférence nationale souveraine. Partant de la logique de la lutte qu’il a menée, il avait formé un gouvernement de l’Udps, une façon pour lui d’attribuer la victoire de la Cns à son parti politique, l’Udps.
C’est encore cette attitude qui a fait que, instruite par l’expérience, l’opposition avait rejeté toute idée d’une coordination au dialogue inter congolais de Sun City. Chaque chef de parti s’est présenté comme chef de délégation. C’était une façon pour cette opposition de voir quelqu’un se mettre au-dessus d’elle au risque de tout avoir au nom de sa notoriété. Cela a poursuivi l’opposition même au sein de l’Assemblée nationale où elle est incapable de se mettre sous la direction d’un seul porte-parole.

Le non clair de l’Udps
Lorsqu’au sein de l’opposition certaines voix s’élèvent pour exiger la désignation du porte-parole de l’opposition comme préalable à la désignation du candidat unique, cela ne laisse pas le leader de l’Udps indifférent. Il craint que cette désignation qui se fera au parlement où il est absent risque de le marginaliser. Il y a donc risque que la présence d’un porte-parole qui influence le choix du candidat unique de l’opposition. Profitant de la fête anniversaire de son parti politique, Etienne Tshisekedi s’adressant aux militants de son parti politique, jette le pavé dans la marre.
Pour lui, contre vents et marée, il sera le candidat à coup à la présidentielle de novembre. Les réunions de l’opposition pour choisir l’oiseau rare, c’est pour lui une formalité. Car, a-t-il déclaré aux militants de l’Udps, que l’opposition décide ou non de s’unir derrière une candidature unique, il sera lui, candidat de son parti politique, l’Udps. Il a ajouté qu’il n’a pas l’intention cette fois de laisser la chance à quelqu’un d’autre, qui qu’il soit.
S’il y a quelqu’un à l’opposition qui ignorait cette donne, c’est qu’il ne connaît pas le monde politique congolais. Il nous revient que quelques partis politiques ont déjà décidé de rejoindre l’Udps. On parle d’une dizaine. Il reste à savoir leur poids politique. Quelle est leur capacité de devenir des partenaires qui comptent pour l’Udps et Etienne Tshisekedi. S’il s’agit des groupuscules alimentaires, on ne peut pas à proprement parler ou dire qu’il y a unité d’action.

La croix sur le programme commun
Avec cette position de Etienne Tshisekedi, on peut également mettre la croix sur le programme commun autour duquel devra se réunir l’opposition. Car, pour Etienne Tshisekedi, il est question de programme de l’Udps. Les autres doivent y adhérer. Or, dans l’entendement des autres partis politiques de l’opposition, par programme commun, on n’entend pas seulement la définition des actions à mener, mais aussi le partage de responsabilités.
Pour Etienne Tshisekedi qui accorde souvent une large place à ses convictions personnelles, le partage de responsabilité est une aberration, car, estime-t-il, il relève du pouvoir discrétionnaire du « lider maximo ». La difficulté, c’est qu’il est difficile de convaincre Etienne Tshisekedi qu’il a besoin des autres aux prochaines élections. Il est convaincu que seul, non seulement il ira aux élections, mais aussi il les remportera. « J’ai lutté trente ans avec mon parti pour prendre le pouvoir au Congo et instaurer un Etat de droit.
Vous comprendrez que je n’accepterai aucun compromis dans ce sens là. Celui qui n’est pas d’accord avec le programme de l’UDPS est libre de faire ce qu’il veut. On n’est pas obligé de faire une plate-forme avec l’UDPS, mais l’UDPS est préparée à se présenter aux élections et à les gagner. S’il y a quelqu’un d’autre qui veut que ce soit sa candidature qui passe, cela ne peut pas se faire ! Je n’ai pas lutté trente ans pour laisser ma place à un autre » ! C’est clair et net. L’opposition sait à quoi s’en tenir. L’Udps et Tshisekedi ne sont pas prêts à faire la passe à qui que ce soit.
Les autres sont disposés à faire allégeance à Tshisekedi sans conditions ? C’est ce qui devrait occuper les esprits à l’opposition en ce moment où tout le monde est d’avis que le salut de l’opposition résiderait dans une candidature unique. L’Udps a décidé d’ignorer les autres et de commencer la campagne. La raison, a fait dire le Secrétaire général de ce parti politique, c’est que « Le camp de la mouvance présidentielle est déjà en campagne ». Le fait que la mouvance soit une force unie, n’est pas un problème pour Etienne Tshisekedi. « L’Udps entre également en campagne de mobilisation dès ce jour », a-t-il poursuivi.

Assurances sans base réelle
Sur quoi l’Udps fonde-t-elle ses assurances au point d’envoyer se promener ses compères de l’opposition ? Les observateurs sont d’avis que le leader de l’Udps est dans les nuages. Il est déjà dans la logique de la contestation des élections. Autant qu’il se fonde sur du vent pour se donner l’espoir de l’emporter en novembre prochain, autant il n’acceptera pas qu’il perde. Plus lucides que les dirigeants de ce parti politique, les militants savent à quoi s’attendre. Ils menacent de transformer la Rdc en Tunisie et en Egypte. Cela démontre un manque criant de conscience historique dans le chef de ces militants. Ils avaient la chance de transformer la Rdc en Tunisie. Mais, on les a vu fléchir et se contenter de partager sans cesse le pouvoir avec le dictateur.
Sur ce point, la lutte de trente ans que revendique Tshisekedi, à moins de tromper l’opinion, n’avait pas eu raison de la dictature. C’est plutôt la lutte des lumumbistes, une lutte antérieure à celle de l’Udps qui a renversé la dictature. En effet, lorsque M’zée Kabila et les autres nationalistes, Antoine Gizenga, Pierre Mulele et autres ont commencé l’opposition contre Mobutu, Tshisekedi arborait encore la toque de léopard et la canne folklorique aux côtés du dictateur. Cette opposition lumumbiste date de 1961 au lendemain de l’assassinat de Lumumba. Le parti que l’on appelle abusivement la fille aînée de l’opposition n’est qu’un renégat du mobutisme né de la révolte de palais, une scène de ménage sans incidence politique réelle.

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