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dimanche 27 février 2011

« Na wewe », BHV burundais

Pour ceux qui n'ont pas vu le film, rediffusion ce mercredi 02 mars 2011, à 22 h 30 sur la Une, précédé à 21 h 55 de l'émission  "Tout ça ne nous rendra pas le Congo" qui nous reparlera du génocide Rwandais.
 
Le film belge concourt pour l’Oscar du meilleur court

Présenté en avril dernier au Festival international du court-métrage, à Bruxelles, "Na wewe", du Belge Ivan Goldschmidt, concourra ce dimanche soir à Los Angeles pour l’Oscar du meilleur court-métrage. .... En 1994, à l’ombre du génocide rwandais, le Burundi traverse lui aussi sa guerre communautaire. Hutus et Tutsis s’entretuent. Au milieu du chaos, un agronome belge, Jean-Luc Pening, se ramasse une balle, qui lui traverse le cerveau, le rend aveugle mais ne le tue pas.
C’est son drame qui va être à l’origine, une quinzaine d’années plus tard, du film "Na wewe "(« toi aussi », en kirundi). Inspiré par l’histoire de Jean-Luc Pening, Ivan Goldschmidt part tourner au Burundi ce mini-psychodrame. Qui vire sous sa caméra à la comédie picaresque et à l’humour absurde… non sans adresser un clin d’œil aux conflits communautaires du plat pays.


La tchatche pour s’en sortir
Le pitch ? Un minibus transportant des civils est arrêté par des rebelles hutus. Qui font descendre la compagnie sous la menace de mitraillettes, avec pour seul mot d’ordre : « Les Hutus, à gauche ! Les serpents tutsis, à droite ! » Les Hutus auront la vie sauve. Les Tutsis seront exécutés.
Problème : un à un, les civils tchatchent et invoquent des tas de raisons afin d’éviter le destin funèbre. Parmi eux, un grand noir, qui accompagne son ami wallon… et qui ne parle que flamand ! L’audace de Goldschmidt et Pening pourrait être perçue comme une forme de légèreté déplacée : on rit, oui, et franchement il n’y aurait pas de quoi rire ! Mais c’est un rire qui repose sur une conscience tragique. Pour s’en sortir, pour sauver sa peau, c’est comme ça, il faut faire preuve d’imagination, de panache voire d’une dose d’inconscience.
Aux lendemains du génocide rwandais, le cinéma et le théâtre (Rwanda 94) ont démontré qu’ils étaient capables de faire réfléchir, de provoquer la catharsis, d’entamer le travail de guérison. A sa façon, Na wewe ne fait rien de moins.

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