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mercredi 7 novembre 2012

Conférence de presse des Nations Unies du mercredi 7 novembre 2012

Site de la Monusco 

La Communauté internationale a célébré hier 6 novembre, la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé. 

Dans son message publié à cette occasion, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a déclaré que « la guerre et les conflits armés défont le tissu du développement durable. Ils accroissent la pauvreté, réduisent toute possibilité et sapent les droits fondamentaux de l’être humain. Nul pays touché par un conflit n’a encore atteint un seul Objectif du Millénaire pour le Développement »

Ban Ki-moon pense qu’ « il nous faut également reconnaître que la paix durable et le développement après un conflit passent par la protection de l’environnement et une bonne gouvernance des ressources naturelles ».  

À ce jour, six missions de maintien de la paix des Nations Unies ont été chargées d’aider le pays hôte à reprendre le contrôle de sa base de ressources et à mettre fin aux activités d’extraction illicites menées par des groupes armés, a rappelé le Secrétaire général des Nations Unies. 


Activités des Composantes de la MONUSCO 
Droits de l’Homme
Du 29 octobre au 2 novembre 2012, dans la ville de Bandundu, province de Bandundu, le Tribunal de grande instance de Bulungu, siégeant en audience foraine, a rendu ses décisions dans 15 dossiers de violences sexuelles. 14 détenus ont été condamnés de 2 à 14 ans de prison et à payer des amendes et des dommages et intérêts aux victimes. Un détenu a été acquitté pour insuffisance de preuves. Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), dans le cadre de son Programme national d'accès à la justice pour les victimes de violences sexuelles et avec le soutien de l'Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement, a apporté un appui financier au Tribunal pour le déplacement de trois juges, un magistrat du parquet et un greffier, ainsi que la tenue de l'audience à la prison centrale de Bandundu. Dans le cadre du même Programme, le BCNUDH bénéficie également d’un appui du gouvernement de Brésil et de l’Agence Canadienne de Développement International, lui permettant de mettre en œuvre des projets de lutte contre l’impunité des violences sexuelles partout en RDC, en soutenant le système judicaire congolais. 

Affaires civiles : 
Du 29 octobre au 01 novembre 2012, la Section des Affaires Civiles a pris part à l’atelier sur la mise en œuvre du ‘‘New Deal’’ en RDC : ‘’Défis et opportunités’’ organisé par le Centre ACCORD-Afrique du Sud (The African Centre for the Constructive Resolution of Disputes). Cet atelier avait pour but d’analyser les défis et les opportunités que présente la mise en œuvre du ‘‘New Deal’’. 

Durant quatre jours, les participants ont suivi, tour à tour, les interventions sur la compréhension de la paix et le renforcement de l’Etat ; le ‘‘New deal’’ en RDC : défis et opportunités ; les rôles des parties prenantes congolaises dans la mise en œuvre du ‘‘New deal’’ en RDC : gouvernement, Société civile et Communauté Internationale ; analyse des conflits ; Méthode de monitoring et de l’évaluation pour la consolidation de la paix : aperçu des outils de monitoring, évaluation des indicateurs ; etc. 

Trois groupes de travail ont été mis sur pied pour sélectionner un indicateur et développer une feuille de route. Ces trois groupes correspondaient au trois de cinq piliers du ‘‘New Deal’’ à savoir : la légitimité politique, la sécurité et la justice. 

Police MONUSCO : 
Dans le cadre du renforcement des capacités de la Police Nationale Congolaise (PNC), la Police MONUSCO mène des activités de formation en partenariat avec la Coopération Britannique. Il s’agit notamment du lancement, le 6 novembre 2012, de la deuxième phase de formation de base en police de proximité au centre de Bakole à Kananga (Province du Kasaï Occidental) au profit de 300 policiers. 

Et, en partenariat avec la Coopération Japonaise, une autre session de formation de base de 6 mois sera lancée le 9 novembre 2012,à l’intention de 500 policiers, au centre de Kasangulu (Province du Bas-Congo).  

Activités de l’Equipe-Pays 
Développement PNUD : 
L’amélioration de l’efficacité du développement est au cœur de discussions engagées depuis hier, mardi 6 novembre à Kinshasa à l’initiative du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD/Union Africaine) et les coopérations belge (CTB) et allemande (GIZ). L’atelier réunit plus de 100 participants venus d’une vingtaine de pays africains et représentant les gouvernements, les institutions africaines, les partenaires techniques et financiers et la Société civile. 

Ces assises se poursuivent jusqu’à demain jeudi 8 novembre et portent sur la mise en œuvre de l’accord de partenariat de Busan (Corée du Sud) et la mobilisation des parties prenantes à la Plateforme Africaine pour l'Efficacité du développement (APDev). 
Le nouveau partenariat de Busan, conclu il y a un an, jette les bases d’un modèle de partenariat pour la coopération différent car, axé sur des perspectives de développement durable et non sur la gestion de l’aide extérieure comme par le passé. Un véritable défi pour la Communauté internationale en général et l’Afrique en particulier, qui a encore besoin de la coopération internationale pour assurer son développement. 

Le PNUD, au niveau mondial, conjointement avec l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), assure le secrétariat technique de ce partenariat. 

ONU FEMMES : 
Le Bureau Pays de l’ONU FEMMES en République démocratique du Congo (RDC) a tenu la semaine dernière, sa première réunion de concertation pour la mise en place d’un Conseil consultatif de la Société civile. 

Ce Conseil consultatif aura une double mission : tout d’abord, enrichir les politiques et programmes de développement grâce à l’apport de l’expertise et des connaissances de la Société civile, et, en second lieu, promouvoir un partenariat durable entre ONU FEMMES et la Société civile congolaise en vue de faire avancer l’agenda du genre ainsi que l’autonomisation des femmes en RDC. 

Ce Conseil sera composé de 15 membres provenant des réseaux des organisations féminines aussi bien que d’autres ONG et organisations à la base, respectueuses des valeurs principales des Nations Unies que sont l’intégrité, le respect de la diversité et le professionnalisme et pouvant démontrer une connaissance avérée du terrain ainsi que des résultats dans le domaine du genre, de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. 

UNESCO : 
Journalisme d’investigation : ‘‘enjeux, défis et perspectives’’ est le thème de l’atelier que l’UNESCO organise le mardi 13 novembre 2012, dans la salle de l’OMS à Kinshasa, à partir de 9 heures. Un atelier ouvert aux journalistes qui se sont inscrits au préalable. 

Cette formation vise à répondre à la problématique de la qualification des journalistes professionnels en matière de journalisme d'investigation d'une part et, d'autre part, de leur participation à la promotion de la gouvernance, aux moyens alloués à des enquêtes journalistiques poussées sur des sujets comme la lutte contre la corruption et le crime organisé, contre toutes sortes de violation des droits humains, en particulier les droits des enfants, de la femme et des minorités sociales, et sur des phénomènes sociaux. 

Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement : Le pouvoir des sciences à construire un monde meilleur, par l’intelligence humaine, la recherche scientifique, l’innovation offre des réponses aux défis qui nous semblent aujourd’hui insurmontables. La science est notre meilleur atout pour soutenir le développement inclusif et équitable, construire une durabilité mondiale dans une ère d’incertitude, face aux limites biophysiques de notre planète. C’est aujourd’hui qu’il faut former les chercheurs de demain, en plus grand nombre. 

C’est aujourd’hui qu’il faut également mettre la science au service de tous, dans le respect des droits fondamentaux de la personne humaine, et ouvrir un nouveau chapitre de l’intégration scientifique, car innover et transformer socialement notre monde sont tributaires de capacité à croiser les disciplines, à créer des synergies entre toutes les sciences: naturelles, humaines et sociales, y compris les savoirs locaux et autochtones. Tels sont les contenus majeurs du Message de la Directrice générale de l’UNESCO, diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement que la Communauté Internationale célèbre ce 10 novembre 2012. Le texte intégral du message de la Directrice Générale de l’UNESCO vous sera remis à l’issue de la Conférence de presse. 

Dans le cadre de la consolidation de l’expérience pilote de décentralisation du Système d’Information pour la Gestion de l’Education (SIGE) menée dans la province du Katanga, l’UNESCO organise dans les prochaines semaines des ateliers de formation sur les nouvelles interfaces de saisie pour les données de l’année scolaire 2011-2012. 

A l’issue de ces formations, le Katanga sera en mesure de produire, pour la deuxième fois consécutive, ses annuaires statistiques et son tableau de bord de l’éducation, en vue d’une meilleure planification et gestion de l’éducation. Le projet SIGE est une composante du Programme de Renforcement des Capacités pour l’Education pour Tous, mis en œuvre par l’UNESCO en RDC depuis près de trois années. 

Humanitaire 
Des centaines de ménages sans abris suite aux inondations dans le District du Haut-Uélé en Province Orientale : 

Des pluies torrentielles qui s’abattent sur des villages situés dans les territoires de Dungu et Niangara, dans le District du Haut-Uélé, ont provoqué des inondations d’habitations situées le long de différents cours d’eau de la région, selon des sources locales. Outre les huit quartiers touchés dans les cités de Dungu et Niangara, ces inondations affectent également une dizaine d’autres villages dont Amadi, Gbaga et Tundulu. 

Dans la seule cité de Dungu, la Société civile a déjà enregistré 343 ménages, soit 1 796 personnes, ayant tout perdu dans les inondations. Bien qu’il n’y ait pas encore d’estimations globales pour le moment, près de 20% des 85 000 personnes habitant la région seraient toutefois affectés, soit environ 17 000 personnes reparties dans 3 400 ménages. Ces inondations ont déjà provoqué des déplacements forcés des populations, détruit des habitations et autres moyens de subsistance, pollué les sources d’eau, et exposent ces populations à des risques sanitaires dont le choléra et le paludisme. 

En attendant des évaluations multisectorielles programmées dans les prochains jours, les humanitaires basés à Dungu développent un plan d’assistance pouvant leur permettre de répondre aux besoins urgents des personnes sinistrées. Les territoires de Dungu et de Niangara font souvent face aux inondations entre les mois de septembre et novembre. 

Nord-Kivu : 14 000 personnes déplacées internes du Camp de Mugunga III, ont bénéficié des vivres du PAM en novembre 

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a apporté, depuis le 1er novembre 2012, 180 tonnes de vivres à 14 000 personnes déplacées internes du camp de Mugunga III au Nord-Kivu. Cette assistance couvrira les besoins alimentaires de ces personnes pendant 30 jours et s’étendra sur l’ensemble des 31 camps de déplacés sous la coordination du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au Nord- Kivu. 

Par ailleurs, en partenariat avec l’ONG Lutherian World Fund (LWF), le PAM fournit quotidiennement des repas chauds à plus de 7 900 élèves répartis dans six écoles primaires de Kanyaruchinya dans la ville de Goma. Plus de la moitié sont des élèves déplacés. Pour l’année scolaire 2012 – 2013, le PAM prévoit de nourrir plus de 235 000 écoliers dans 380 écoles primaires de la province du Nord Kivu. En améliorant la situation alimentaire et nutritionnelle des enfants issus des familles pauvres, les cantines scolaires visent à augmenter les taux de scolarisation et diminuer l’abandon scolaire. Ce programme aide également à réduire les dépenses alimentaires des ménages ayant des enfants dans des écoles visées. 

Province Orientale : 269 cas de rougeole dont 17 décès en une semaine dans trois zones de santé du District de la Tshopo 

269 cas de rougeole dont 17 décès ont été rapportés dans trois zones de santé – Basoko, Opienge, et Yahuma – du District de la Tshopo dans la semaine du 29 octobre au 4 novembre 2012. La situation dans la Zone de santé d’Opienge est inquiétante avec 5 décès sur un total de 25 cas rapportés, soit un taux de létalité de 20%. Cette situation est d’autant plus inquiétante qu’il n’y a aucun acteur d’appui qui y intervient. 

Cette épidémie touche également le District du Bas-Uélé où 250 cas dont 8 décès ont été notifiés au courant de la même période. Une équipe d'une ONG internationale y conduit des évaluations et pourra au besoin organiser la prise en charge. Depuis le début de l’année, la Province Orientale est confrontée à plusieurs problèmes sanitaires demandant des interventions d’urgence dont l’épidémie de cholera et celle de la fièvre Ebola dans les Uélé. 

Situation militaire 
De manière générale, la situation sécuritaire à l’Ouest de la République Démocratique du Congo (RDC) a été jugée calme la semaine dernière. 

Au Kasaï Oriental, le 29 octobre 2012, a été lancée dans le district de Sankuru, la première phase de la Mission Conjointe d’Evaluation de la Situation Sécuritaire, composée des sections civiles et militaires de la MONUSCO, ainsi que des représentants des institutions et forces de sécurité congolaises ; dans le but d’évaluer l’environnement sécuritaire et de consolider la paix dans cette zone ; suite aux incidents ayant récemment perturbé la quiétude sécuritaire. La Mission a dans le cadre de sa deuxième phase, visité le 2 novembre 2012, la localité de Lomela, située à 460 kilomètres au Nord-ouest de Mbuji-Mayi. 

Un environnement sécuritaire stable, mais toutefois imprévisible a de nouveau été observé en Province Orientale durant la semaine écoulée. 

Le bataillon Marocain de la Force de la MONUSCO et les troupes congolaises maintiennent la pression sur les groupes armés dans les régions de Dungu, Duru et Bangadi, en poursuivant la conduite de l’opération « Chuma Ngumi » (Poing d’acier), dans le but de contrôler le secteur et d’y déloger les forces négatives. 

Pendant la période sous examen, les Forces onusienne et congolaise, poursuivent également dans la même région de Dungu l’opération « Bienvenue à la paix », afin d’inciter à la reddition les éléments résiduels des groupes armés, notamment ceux de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), encore présents dans la zone. 

L’impasse observée dans le processus d’intégration des miliciens du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI), rend l’environnement sécuritaire assez précaire en Ituri. 

Le 3 novembre 2012, en réaction aux incidents perpétrés récemment par des groupes armés dans le territoire de Mambasa, notamment l’occupation de huit (08) villages à Etombo et Pangoy, ainsi que les pillages à Lohumu, le bataillon Bangladais de la Force de la MONUSCO a déployé un poste opérationnel dans la localité de Mambasa, dans le but de contrôler la région, de dissuader les activités des forces négatives, de rassurer et de protéger les populations locales. 

L’environnement sécuritaire au Nord-Kivu demeure toujours tendue et volatile. 

Les groupes armés ont accru leurs activités pendant la période considérée. 

L’ex groupe armé mutin du M23, rebaptisé ‘’L’Armée Révolutionnaire Congolaise’’ (ARC) continue de recruter dans les régions sous son contrôle. Les rapports ont signalé récemment l’enrôlement de Cinquante (50) jeunes de la localité de Kinyandoni au sein de ce mouvement. 

Quatre (04) éléments de l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS) ont été blessés, et un (01) autre tué, lors d’accrochages avec les Mayi-Mayi Cheka à Lukweti. 

Le 1er novembre 2012, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont lors d’une opération de bouclage et de ratissage délogé le ‘’Lieutenant-colonel’’ Badege du ‘’M23’’ avec ses éléments, et repris le contrôle de la région de Busumba, au Nord de Kitchanga. Les mutins se sont repliés dans la région du parc national de Virunga. 

Le 3 novembre 2012, six (06) personnes, dont cinq (05) femmes et un (01) enfant, qui se rendaient aux champs ont été tuées par les miliciens Nyatura à Buloto, situé à 10 kilomètres à l’Ouest de Masisi, entre Muranga et Muhondo. Informé, le poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Masisi a immédiatement déployé une patrouille d’intervention rapide dans la région, mais aussi, deux (02) patrouilles héliportées à Buloto et Muhondo ; dans le but de dominer la zone, dissuader les assaillants, rassurer et protéger les populations civiles. La Force a en outre facilité le transfert en toute sécurité des corps vers l’hôpital des Médecins Sans Frontières (MSF). 

Le même jour, un (01) soldat FARDC a été tué à la frontière entre la RDC et le Rwanda à Kanyanja, situé à 10 kilomètres de Goma. Les investigations sur cet incident sont en cours entre les deux (02) parties, appuyées par les membres du Mécanisme Conjoint de Vérification de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Le 5 novembre 2012, quatre (400) cents personnes regroupées autour du poste opérationnel de la MONUSCO fuyant l’approche des combattants Nyatura dans la localité de Khangole, sont retournées en toute sécurité chez elles suite au déploiement d’une patrouille robuste d’intervention rapide de la MONUSCO dans la région, qui a stabilisé l’environnement sécuritaire. 

Le même jour, le bataillon Sud-africain et les Forces Spéciales Jordaniennes de la Force de la MONUSCO ont mené des patrouilles intensives dans la région de Pinga, Osso, Katanga, Kailenge, Mutoko 1 et Mutoko 2, dans le but de dominer le terrain, dissuader les activités des groupes armés, rassurer et protéger les populations civiles. 

Au chapitre des redditions dans la province, du 29 octobre au 1er novembre 2012, au total onze (11) éléments issus de différents groupes armés, parmi lesquels : deux (02) éléments Mayi-Mayi PARECO (Patriotes Résistants Congolais), un (01) ‘’Capitaine’’ Mayi-Mayi FDN (Forces de Défense Nationale), deux (02) FDLR-FOCA (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda-Forces Combattantes Abacunguzi), trois (03) éléments de l’ARC, deux (02) Mayi-Mayi APCLS, un (01) Mayi-Mayi Kirikicho, se sont rendus avec deux (02) armes AK-47, une (01) grenade et des munitions aux postes opérationnels de la MONUSCO de Kiwanja, Kanyabayonga, Walikale, Rwindi et otobora. 

L’environnement sécuritaire est demeuré volatile au Sud-Kivu, suite aux rivalités persistantes entre groupes armés, notamment les Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki et les FDLR. 

La Force de la MONUSCO soutient avec engagement le déroulement des opérations conjointes en cours avec les forces gouvernementales, notamment « Jenga usalama » (Consolider la paix) et « Tahazari » (Alerte),à travers le déploiement du 2ème bataillon Pakistanais, qui a établi un (01) Poste de Commandement Conjoint, trois (03) Postes de Commandement Avancés, et douze (12) postes opérationnels sur le terrain, dans le but de soutenir les opérations dans la province, et d’assurer la protection des populations civiles. 

Le 26 octobre 2012 suite à l’incendie de trois cents (300) maisons et le meurtre de sept (07) civils, dans la région de Masangu, située à 20 kilomètres à l’Ouest d’Uvira, perpétrés par les éléments du Front National de Libération (FNL) basés à Mushule (situé à 30 kilomètres à l’Ouest d’Uvira), la Brigade du Sud-Kivu a déployé dans la région une patrouille armée robuste dans le but d’interdire toutes nouvelles exactions des rebelles contre les populations et leurs biens, dominer la région, rassurer et protéger les populations locales. 

Le 30 octobre 2012, la Brigade du Sud-Kivu de la Force de la MONUSCO a établi dans le cadre de l’opération unilatérale « Swift protection » (Protection rapide), quatre (04) postes opérationnels à travers sa zone de responsabilité, en vue de combler les vides sécuritaires occasionnés par le redéploiement des unités FARDC vers le Nord-Kivu. 

Le 31 octobre 2012, dans le cadre de l’opération conjointe « Tahazari » (Alerte), lancée pour lutter contre les groupes armés dans les régions situées au Nord, au Sud et à l’Est du territoire de Fizi ; un (01) élément Mayi-Mayi a été tué et une (01) arme AK-47 récupérée, au cours des affrontements avec les FARDC au village Makola, situé à 25 kilomètres à l’Est de Kilembwe. Le 3ème bataillon Pakistanais de la Force de la MONUSCO a déployé dix-huit (18) postes opérationnels temporaires, pour soutenir cette opération et protéger les populations civiles face aux représailles des groupes armés. 

Le 2 novembre 2012, dans le cadre de l’opération conjointe « Jenga usalama » (Consolider la paix), les Forces Spéciales Egyptiennes de la Force de la MONUSCO ont établi un poste opérationnel à Numbi, situé à 18 kilomètres au Sud-ouest de Minova, dans le but de soutenir les opérations héliportées dans la région, et de protéger les populations civiles par la conduite des patrouilles intensives. 

Le 4 novembre 2012, les FARDC ont au cours d’une opération de bouclage et de ratissage, repris le contrôle de la localité de Kingulube, située à 161 kilomètres à l’Est de Shabunda, préalablement occupée par les Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki. 

Le 5 novembre 2012, les FARDC ont au cours d’une opération contre les éléments FNL à Masango, situé à 20 kilomètres à l’Ouest de Kavimvira, appréhendé un (01) combattant, et récupéré une (01) radio Motorola, trois (03) panneaux solaires, trois (03) armes AK-47, ainsi qu’une (01) arme lourde. 

Le bilan des opérations conduites dans cette province entre le 18 octobre et le 5 novembre 2012, fait état de deux (02) FDLR et un (01) Mayi-Mayi Yakutumba tués, dix-neuf (19) autres Mayi-Mayi capturés. Dix (10) AK-47 ont également été récupérées. 

Au Katanga l’environnement sécuritaire a été jugé calme la semaine passée, mais elle demeure volatile à cause de la résurgence d’activités des FDLR et des Mayi-Mayi Gédéon dans les régions de Manono, Mitwaba et Pweto. 

Le 28 octobre 2012, six (06) personnes ont été tuées et d’autres blessées, lors d’accrochages entre les FARDC et les Mayi-Mayi Gédéon au village Kakonka, dans le territoire de Pweto. Ces combats ont provoqué le déplacement de plusieurs personnes de la région de Pweto. 

Le secteur 2 est demeuré relativement calme. 
Enfin, concernant les statistiques des patrouilles, la Force de la MONUSCO a mené 1408 patrouilles armées, dont 679 nocturnes et fourni 57 escortes, pendant que 270 autres patrouilles ont été menées par les Observateurs Militaires de la Force

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