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jeudi 22 novembre 2012

La prospérité : « Kampala : le M23 sommé de se retirer de Goma ! »

Radio Okapi
22/11/2012


Revue de presse du jeudi 22 novembre 2012

Les présidents rwandais, Paul Kagame, et congolais, Joseph Kabila 
La prospérité annonce la décision de la tripartite Kabila, Kagame et Museveni. Elle appelle le M23 à stopper toute progression et à se retirer de Goma, dans le Nord-Kivu. Le quotidien rapporte qu’une rencontre au sommet a réuni à Kampala, la capitale ougandaise, Joseph Kabila, Paul Kagame et Yoweri Museveni, respectivement, président congolais, rwandais et ougandais, depuis mardi soir, dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs. 

Dans le communiqué conjoint ayant sanctionné cette rencontre, les trois Chefs d’Etat ont sommé le M23 à arrêter son offensive et à se retirer de Goma.
Ce faisant, un plan serait en train d’être transmis à Makenga Sultani et consorts. 
Pour les trois Chefs d’Etat, même si le M23 a des revendications discutables, ils ne peuvent pas accepter l’expansion géographique de cette guerre, ni tolérer l’idée de renverser le Gouvernement légitime de la RDC ou de miner son autorité. 
Le quotidien fait remarquer que l’étau diplomatique se resserre davantage sur le Mouvement du 23 mars. Pour sa part, Kinshasa se serait engagé à examiner, sans tarder, les causes du mécontentement et à y répondre dans la mesure du possible, indique La Prospérité. 

Le Potentiel titre à ce sujet : « Kinshasa dans le piège de Kigali » 
Le Potentiel affirme que, tout le monde le sait que le M23 est la partie visible de l’iceberg sous-tendu par Kigali et Kampala, mais également par des puissances politiques et financières occidentales. Ces derniers ont assuré et apporté à leur machine de guerre un soutien multiforme pour qu’il réussisse à mettre en déroute les forces loyalistes, suffisamment infiltrées. Plusieurs localités sont tombées. Six mois plus tard, les forces d’agression ont progressé jusqu’à atteindre l’objectif qui était la chute de la ville de Goma, relate ce journal. Il a fallu donc attendre la prise de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, le mardi 20 novembre 2012, pour que la CIRGL se réveille, s’étonne Le Potentiel. Du coup, la déclaration sonne comme du bluff. « Le revirement n’est-il pas spectaculaire ? », interroge Le Potentiel. 
Pour les uns, ce serait les pressions du Conseil de sécurité qui, dans une déclaration récente aurait condamné les attaques du M23 et la chute de Goma et exigé le retrait immédiat de ce dernier du chef-lieu du Nord-Kivu. 
Pour les autres, Kigali et Kampala auraient une fois de plus joué à la diversion. Ils font preuve, en apparence de bonne foi alors qu’en réalité, ils sont conscients des difficultés qui entourent la mise en œuvre de la mesure qu’ils ont fait semblant d’accepter, indique le quotidien. Selon les spécialistes des stratégies militaires interrogés par Le Potentiel, entre la déclaration et son application, il y a de l’espace et du temps. Les protagonistes pourraient entamer une série de négociations pour se mettre d’accord sur un calendrier de retrait, ses modalités pratiques mais également sur les exigences du M23. 

Méfiant lui aussi, L’Avenir titre : « Victoire du peuple congolais à Kampala. Peut-on faire confiance à Paul Kagame ? » Loin de verser dans un optimisme et un triomphalisme béats, peut-on à ce jour faire confiance à Paul Kagame, lui qui a claqué la porte à une réunion organisée par Ban Ki-Moon en marge de la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies ? s’interroge L’Avenir, rappelant que Kagame s’est permis ce qu’aucun autre Etat normal ne peut faire, c’est-à-dire, agresser son voisin. Paul Kagame n’a-t-il pas joué à la comédie, lorsqu’on sait que pendant qu’il signait hier à Kampala, les troupes rwandaises ont conquis Sake et avançaient vers Minova ? 
L’Avenir parle tout de même de bonne nouvelle et de victoire diplomatique pour le peuple congolais et son chef à Kampala, lorsqu’il annonce que Joseph Kabila, Paul Kagame et Yoweri Museveni, trois Chefs d’Etat ont exigé aux rebelles du M23 de se retirer de Goma, principale ville de la RDC, dont ils se sont emparés mardi. 

Après le sommet extraordinaire de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs. La prospérité rapporte les propos du Premier ministre face à l’agression à l’Est, Matata Ponyo : « la Patrie doit être soudée ! ». Le Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo, est resté ferme face aux velléités bellicistes du M23, après la prise de Goma. Dans un communiqué officiel du Gouvernement qu’il a lu en personne, le mercredi 21 novembre, devant la presse, il a rejeté toute idée de négociation sur la souveraineté et l’intégrité territoriale. Et, sous un ton, non défaitiste, il a reconnu que le Congo a, certes, perdu une bataille, mais pas la guerre. « La victoire nous appartient. C’est la volonté de tous les congolais », a-t-il fait savoir. 
De la situation, en général, dans cette partie du pays, Matata Ponyo a déploré les atrocités et autres atteintes massives aux droits de l’Homme dont sont victimes les populations de cette partie du territoire, principalement, les femmes et enfants. Par ailleurs, il a réaffirmé que le Gouvernement reste de cœur avec toute la population du Nord-Kivu pendant cette période de dures épreuves, rapporte le Journal.

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