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lundi 19 novembre 2012

RDC : échanges de tirs autour de l’aéroport de Goma

RFI 
19/11/2012 
Par Ursula Soares

Des combattants rebelles du M23 célèbrent la chute de Rumangabo, 
à 23 km au nord de Goma, le 28 juillet 2012. REUTERS/James Akena 

Dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), les combats ont repris à la mi-journée ce lundi 19 novembre entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise, aux portes de Goma, capitale du Nord-Kivu, et se sont étendus autour de l’aéroport de la ville. Des milliers de personnes, notamment des déplacés du camp de Kanya Routchinya, ont dû fuir. Par ailleurs, la France demandera, ce soir, à l’ONU de condamner « sans tarder » le M23. 


Après une matinée d’accalmie, les combats ont repris et se sont maintenant rapprochés du centre-ville de Goma. Des tirs ont été échangés dans le quartier de Munigi, à quelques kilomètres du centre-ville. Selon le porte-parole militaire du M23, les forces armées congolaises ont ouvert le feu alors que les troupes rebelles avaient commencé à opérer un retrait sur les positions qu'elles occupaient samedi. La version de l'armée congolaise est radicalement différente. Selon le porte-parole des FARDC, c’est l’armée qui a été victime d'une agression des rebelles. Les combats ont, en tout cas, été particulièrement nourris autour de l'aéroport. 

Jointe par RFI, à 17h30, heure locale, une habitante de Goma, résidant dans les environs de l’aéroport, confirme la reprise des combats avec notamment des tirs à l’arme lourde. Des échanges de tirs qui ont provoqué « la panique », affirme-t-elle. 

Témoignage d'une habitante de Goma 
Tout le monde est terré chez soi. 
Écouter (00:49) 
19/11/2012 par Charlotte Idrac 

Quelques heures plus tôt, le M23 publiait un communiqué pour « exiger » que le gouvernement déclare officiellement à la radio et à la télévision « l’ouverture de négociations politiques directes avec le M23 » et la « démilitarisation de la ville et de l’aéroport de Goma ». Ces exigences ont été immédiatement rejetées par les autorités congolaises qui refusent de négocier avec les rebelles du M23. 

Le Rwanda accuse la RDC 
Le porte-parole de l’armée rwandaise a affirmé que l’armée congolaise a « délibérément » bombardé le territoire rwandais, ce lundi. Joint par RFI, le général Joseph Nzabamwita, affirme que des obus sont tombés dans la zone de l’aéroport de Gisenyi, une localité frontalière de Goma. « Les bombes sont tombées à l’aéroport, dans la ville de Gisenyi. Elles de la ville de Goma. Elles ont été tirées par les FARDC. Il s’agissait des tirs de tanks T55, de plusieurs obus de mortiers. Cela ne pouvait pas être un accident » a-t-il affirmé. 

La RDC a aussitôt démenti avoir ordonné des tirs contre le Rwanda. Joint par RFI, le porte-parole de l’armée congolaise pour la province du Nord-Kivu, le lieutenant colonel Olivier Hamuli, dément que de tels tirs aient pu être délibérés. « Nous n’avons jamais lancé des bombes ou des attaques sur le Rwanda. Si jamais il y en a eu, c’est un acte commis par inadvertance et par un individu isolé et non pas un acte prémédité qui aurait été commandé par sa hiérarchie militaire » affirme, de son côté, l'officier congolais. Il renvoie, par ailleurs, l'accusation vers Kigali. Selon lui, des obus de mortier venant du Rwanda sont tombés sur la ville de Goma. Ils ont fait des blessés qui dû être hospitalisés. 

L’ONU évacue ses employés 
Dès demain, mardi 20 novembre, les Nations unies vont évacuer leur personnel « non essentiel » de la ville de Goma. En revanche, ses casques bleus resteront dans la ville « pour assurer leur mission de protection des civils » a précisé Kieran Dwyer, porte-parole des forces de maintien de la paix de l’Onu. Il a également confirmé que « la situation à Goma reste très tendue » et que lors de l’attaque, près de l’aéroport, « d’intenses tirs d’obus ont atterri près des troupes de la Monusco (la mission des Nations unies dans le pays » a-t-il ajouté. 

La France, par ailleurs, présentera ce soir, une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU pour demander un renforcement des sanctions internationales contre les rebelles du M23. Gérard Araud, ambassadeur de France à l'ONU, a précisé que Paris évoquerait aussi l’implication éventuelle d'autres pays dans le conflit. 

De son côté, la présidente de la commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, a condamné ce lundi après-midi, dans un communiqué, l'offensive militaire lancée par le M23 dans la zone de Goma. Elle a notamment demandé à la rébellion d'y mettre un terme immédiat, sans condition. La présidente de la commission de l’UA a également condamné les violences perpétrées contre la population civile et demandé que tout soit fait pour un accès humanitaire sans entrave. 

Réaction également de Washington. Les Etats-Unis ont mis en garde contre ces événements qu’ils qualifient de « très dangereux ». 

Depuis ce week-end, des milliers de personnes, notamment des déplacés du camp de Kanya Routchinya, ont dû fuir une nouvelle fois pour trouver refuge chez des proches, dans la forêt, ou de l’autre côté de la frontière, au Rwanda.

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