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vendredi 9 novembre 2012

Suisse : la romancière Han Suyin est morte à Lausanne

RFI 
05/11/2012

Vos livres m'ont donné l'envie de découvrir "l'autre moitié du monde". 
Merci Madame !

La romancière Han Suyin. DRnet 

Han Suyin, l''écrivaine sino-belge, est morte vendredi à Lausanne, en Suisse, à l’âge de 95 ans. Elle est l'auteur d'une quarantaine de livres dont le best-seller « Multiple splendeur » paru en 1952 et vendu à 7 millions d'exemplaires dans le monde. Le roman a donné lieu dix ans plus tard à une adaptation cinématographique sous le titre « La colline de l'adieu ». La romancière y racontait à Hong Kong, une histoire d'amour très autobiographique entre un journaliste britannique et une femme médecin eurasienne. Han Suyin avait joué un rôle diplomatique discret entre la Chine de Mao et l'Occident.


Médecin, ayant appris la dactylographie pour payer ses études, Han Suyin ne pensait pas vraiment à l'écriture. Un premier roman écrit à vingt cinq ans passe totalement inaperçu. La vie l'emporte, ses histoires d'amour, ses allers-retours entre la Chine et l'Europe. Son père est chinois, sa mère belge, la médecine, la guerre... 

Elle attendra dix ans pour écrire « Multiple splendeur », son best-seller, un roman qui fit pourtant scandale dans la société néocoloniale de l'époque car il racontait l'histoire d'amour à Hong Kong, entre un journaliste britannique blanc et une femme médecin eurasienne. Un roman fortement autobiographique comme toute l'oeuvre de Han Suyin. 

En 1979, sur France 3, Han Suyin revenait sur l'accueil de ce roman : 

Han Suyin 
Romancière sino-belge 
Au moment où ce livre est sorti en Angleterre, toute la presse anglaise s'est presque déchaînée contre moi. J'avais ébranlé l'empire britannique en osant écrire une histoire où c'était l'homme blanc qui mourrait et pas la femme métisse (... ) En France, il n'y a pas eu ce problème du tout. Le livre a été accepté. Pas en Amérique, pour les mêmes raisons : le racisme. 
Écouter (00:49) 05/11/2012 par France 3 

Et « La pluie pour ma soif », « L'arbre blessé », « Une fleur mortelle », « Un été sans oiseaux », « Ma maison à deux portes », « La maison du phénix », tous ces livres témoignent d'une liberté de ton et de métissage profond qui la constituait. 

La Chine est très présente dans son oeuvre, elle a même écrit sur le régime et la Révolution culturelle, consacré une biographie à Zhou en Lai, le premier Premier ministre de la Chine communiste mais c'est en anglais ou en français qu'elle a écrit, avec toujours autour d'elle cinq machines à écrire, de peur qu'elles ne tombent en panne. 

Han Suyin retournait fréquemment en Chine. En 1984, elle avait écrit un roman historique avec pour toile de fond la Suisse et la Chine, « La cité des sortilèges ». 

Femme trait d'union, citoyenne du monde, elle laisse aussi cinq fondations destinées aux échanges scientifiques et à la traduction.

A lire aussi
http://fr.wikipedia.org/wiki/Han_Suyin#Origines_familiales

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