************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

lundi 10 décembre 2012

Pourparlers à haut risque à Kampala : le M23 crée l’incident

Digital Congo
10/12/2012

En effet, dès l’ouverture des travaux, M. François Rucogoza, ci-devant chef de la délégation des mutins, s’est livré à une agression verbale contre le Gouvernement de Kinshasa, l’accusant « d’incitation à la violence, à l’exclusion, à la xénophobie contre les Congolais rwandophones ». 

Sous la facilitation du Ministre Ougandais de la défense, les pourparlers entre Kinshasa et le M23 ont mal commencé, ce dimanche 9 décembre 2012, à Kampala. 

En effet, dès l’ouverture des travaux, M. François Rucogoza, ci-devant chef de la délégation des mutins, s’est livré à une agression verbale contre le Gouvernement de Kinshasa, l’accusant « d’incitation à la violence, à l’exclusion, à la xénophobie contre les Congolais rwandophones ». 


Pour enfoncer davantage de clou, le M23 dénonce « la corruption, la mauvaise gouvernance ». Et, pourtant, en prenant le premier la parole, le Ministre Raymond Tshibanda, dans un esprit d’apaisement, a souhaité plein succès aux travaux. 

Surpris de cette désinvolture des rebelles, Raymond Tshibanda a voulu récupérer la parole, en remontant à la tribune, pour répliquer et mettre à nu les crimes du M23, mais en vain. 

« Je trouve inacceptable que des gens qui ont pour seule légitimité la kalachnikov, viennent ainsi dépeindre les élus du peuple congolais », a vociféré le chef de la diplomatie congolaise. 

C’est sous cette ambiance délétère que les parties se sont séparées, avant de se retrouver ce lundi, 10 décembre 2012, pour la suite des travaux dont les conclusions seront signées, le moment venu et si tout va bien, à Goma. 

C’est dimanche 9 décembre, que les discussions entre la délégation de Kinshasa et celle du M23 ont débuté, sous la conduite d’un facilitateur ougandais. 

Usant de la vieille formule de négociations, le M23, cette créature du Rwanda et de l’Ouganda, selon les experts de l’Onu, a mis la barre très haut, rêvant, debout d’ailleurs, de remettre en cause la légitimité du pouvoir issu des dernières élections générales de novembre 2011. 

Plus utopique encore, le M23 tient à élargir l’évaluation des accords du 23 mars 2009 à d’autres forces, notamment, l’opposition politique, la société civile et la diaspora, pourtant non concernées. 

« Nous avons demandé qu’ils soient là nous sommes en discussion avec la facilitation pour qu’ils viennent. Plus ils seront là, plus nous aurons des garanties d’une bonne fin de cet accord », a déclaré Bertrand Bissimwa, porte-parole du M23. 

Ce dernier veut, en sus, que Joseph Kabila, Chef de l’Etat, prenne personnellement part à ces pourparlers. Le tout, sous la menace d’une reprise des hostilités. « Si nous ne parlons pas de toutes ces questions, il n’y aura pas de possibilité de ramener la paix », a indique M. Bertrand Bissimwa. 

A Kinshasa, pas question de céder aux diatribes d’une « fiction ». Le Porte-parole du Gouvernement, le Ministre Mende Omalanga Lambert, précise que tout se fera dans l’esprit et la lettre de la déclaration des Chefs d’Etat de la CIRGL. 

A l’en croire, il n’a jamais été question que Joseph Kabila prenne part à cette écoute du M23. Le Chef de l’Etat a commis, d’ailleurs, des émissaires de haut niveau, qui vont se mettre à l’écoute du M23. Et, après cette écoute, un rapport sera fait au Président qui, lui, donnera une réponse aux griefs qui lui paraîtront légitimes conformément à la déclaration de Kampala. « Nous n’entendons pas aller au-delà », a martelé Mende Lambert. 

Avec l’incident que vient de créer le M23, des analystes estiment que n’ayant pas d’arguments solides ou, mieux, des revendications plausibles, les rebelles tentent de créer la diversion, en s’appuyant sur des revendications de l’opposition .politique qui, elle, n’a jamais ouvertement pactisé avec le M23 dans son aventure « génocidaire », conçue depuis le pays des mille collines. 

Bien plus, le M23 tente d’énerver Kinshasa, pour que les pourparlers échouent. De telle sorte qu’il poursuive avec le pillage, le vol et le viol qu’il ne cesse de perpétrer dans la partie du pays qu’il contrôle, en complicité avec le Rwanda et l’Ouganda, sous l’œil complaisant de la Communauté Internationale. 

Force Internationale Neutre 
Pendant qu’on parle de pourparlers à Kampala, à Dar-es-Salaam, pendant ce temps, des discussions sur la mise en place de la force internationale neutre évoluent normalement. 

Dans le communiqué final ayant sanctionné le Sommet de Dar-es-Salaam, la semaine dernière, la Tanzanie a accepté de mettre un bataillon à la disposition de la Force internationale neutre. 

L’Afrique du Sud s’engage, pour sa part, à apporter un appui logistique. Le Président Jakaya Kikwete de la Tanzanie a indiqué que la Force d’appui de la Sadc sera activée au plus tard le 14 décembre courant, en prévision de son futur déploiement en RDC, on ne sait pas trop quand. Le Sommet de Dar-es-Slaam a, par ailleurs, appelé l’Onu à modifier le mandat de la Monusco, pour qu’elle combatte véritablement les groupes rebelles, le cas échéant. 
La Prospérité

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire