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lundi 28 janvier 2013

Mali : les forces françaises et maliennes contrôlent l'aéroport et les accès de Tombouctou

Le Monde.fr avec AFP 
28.01.2013

Des soldats français et maliens contrôlaient lundi matin les accès 
et l'aéroport de Tombouctou, dans le nord du Mali, à l'issue 
d'une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit. 

Patrouille malienne à Diabali, le 26 janvier. | AFP/ERIC FEFERBERG

Les forces françaises et africaines contrôlent désormais la "Boucle du Niger" entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako) et Gao (1 200 km au nord-est de la capitale malienne), a annoncé le porte-parole de l'état-major des armées à Paris, le colonel Thierry Burkhard.



Cette prise de contrôle a été réalisée en quarante-huit heures, a souligné le colonel. Un officier supérieur de l'armée malienne a aussi confirmé l'information : "Nous contrôlons l'aéroport de Tombouctou. Nous n'avons rencontré aucune résistance. Il n'y a aucun problème de sécurité en ville", a déclaré ce dernier.

La manœuvre conjointe des forces françaises de l'opération "Serval" et des forces maliennes s'est déroulée avec un appui de patrouilles d'avions de chasse français, a précisé le colonel Burkhard, à propos de la prise de contrôle de la Boucle du Niger. Le groupement tactique interarmes (GTIA) 21, venant de l'axe Diabali-Néré-Goundam a saisi l'aéroport de Tombouctou. Dans le même temps, un largage de parachutistes avait pour objet de bloquer les "exfiltrations ennemies" tandis qu'un groupement d'hélicoptères était engagé en appui de ces deux forces, selon la même source.

Le correspondant de la BBC rapporte les exactions des islamistes avant leur départ de Tombouctou : exécution d'un jeune fêtant l'avancée des troupes françaises et maliennes, destructions de manuscrits. Selon des sources concordantes citées par l'AFP, un bâtiment rempli de manuscrits a été incendié par des islamistes à Tombouctou.

Samedi, le bastion islamiste de Gao, à 1 200 km au nord-est de Bamako, était tombé au cours d'une opération de l'armée française, des membres des forces spéciales bénéficiant d'un appui aérien s'emparant d'abord de l'aéroport et d'un pont stratégique.

Un militaire malien à Konna, le 27 janvier. | AFP/FRED DUFOUR

RETOUR DE LA DIPLOMATIE 
Sur RTL, l'ancien premier ministre Alain Juppé (UMP) s'est réjoui de l'avancée militaire éclair vers le nord de ce pays. "Ça ne nous empêche pas de continuer à réfléchir aux conditions de réussite", a noté l'ancien ministre, en multipliant les questions : "Qu'est-ce qui se passe à Bamako, où l'ordre constitutionnel n'a pas été rétabli ? [...] comment éviter que les troupes maliennes ne se livrent à des exactions ? [...] comment impliquer davantage nos partenaires européens ?" "Il faut une force diplomatique très active, parce qu'aujourd'hui le consensus international se fissure un peu : l'Egypte, la Tunisie, le Qatar émettent des critiques", a observé l'ex-ministre des affaires étrangères. "Oui pour soutenir cette opération parce que nos soldats sont déployés", mais "cela ne nous empêche pas de garder un œil vigilant", a-t-il résumé.

CONFÉRENCE DES DONATEURS 
Dirigeants internationaux et africains se réunissent mardi à Addis Abeba, au lendemain d'un sommet de l'Union africaine (UA), pour une conférence des donateurs destinée à financer le déploiement de la force africaine au Mali et la restructuration de l'armée malienne. L'ONU, l'UE, la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Japon notamment seront représentés à des niveaux divers qui ne sont pas tous précisés à ce stade. Plusieurs chefs d'Etat africains, qui participaient dimanche et lundi au sommet de l'UA dans la capitale éthiopienne, devaient aussi prendre part à la conférence.

La France sera représentée par son ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius. Le commissaire européen au développement, Andris Piebalgs, représentera l'UE, qui a déjà promis 50 millions d'euros pour la Mission internationale de soutien au Mali (Misma). Londres a de son côté indiqué envisager d'entraîner la Misma et de fournir une aide logistique sans plus de précision.

Un état des besoins, sur l'année, de la Misma et de l'armée malienne a été élaboré par l'UA et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) à destination des donateurs, mais le montant de la contribution n'a pas été révélé publiquement.

Selon des diplomates, un pré-document soumis aux pays donateurs chiffre à environ 700 millions de dollars ces besoins, englobant le déploiement de la Misma d'une part, et l'effort de recomposition, de restructuration et de formation de l'armée malienne d'autre part. Mais les chiffres restent à affiner car les effectifs de la Misma, commandée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir, et dont le déploiement a été autorisé par la résolution 2085 du Conseil de sécurité de l'ONU en décembre, ne sont pas encore fixés avec précision.

Le manque de ressources financières et logistiques handicape sérieusement le déploiement de la Misma, mise sur pied depuis plusieurs mois par la Cédéao pour venir en aide aux forces maliennes face aux groupes islamistes armés qui ont pris le contrôle de la moitié nord du pays mi-2012. Seuls 2 000 soldats africains au total ont pour l'heure été acheminés au Mali ou au Niger voisin.

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