29/08/2014
Aubin Minaku, président de l'Assemblée nationale, a assuré qu'il n'a pas été question
d'une quelconque modification de la Constitution en faveur de Kabila,
lors de la réunion de Kingakati.
AFP PHOTO/Junior D.Kannah
En République démocratique du Congo, le bureau politique de Kingakati, réuni lundi autour du président Joseph Kabila, continue d'agiter la classe politique. A l'extérieur, mais aussi à l'intérieur de la majorité présidentielle. Le Mouvement social pour le renouveau (MSR), deuxième parti de la majorité, pourrait ne pas faire partie du gouvernement de cohésion nationale, attendu le 15 septembre. Au coeur de ces dissensions, l'épineuse question de la révision de la Constitution.
« Quel but ? »
Mais pour une frange de l'opposition, envisager une révision n'est pas compatible avec la Constitution elle-même, et précisément avec l'article 74. Jean-Pierre Linsanga Bonganga coordonne le Front populaire. Pour lui, « on ne doit pas toucher à cette Constitution. On l’a fait en 2011 et ça avait quel but ? Toujours d’essayer de changer au profit d’une personne, au profit d’un regroupement qui s’appelle "majorité présidentielle". »
Les partis de l'opposition de la province du Nord-Kivu, en réunion ce jeudi à Goma, se sont associés au rejet de la révision de la Constitution.
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