27/03/2015
En janvier 2015 déjà, lors des manifestations contre le pouvoir de Joseph Kabila,
la police avait procédé à des arrestations à Kinshasa.
AFP/Papy Mulongo
En RDC, quatre jours après l’annonce d’une mission d’information parlementaire pour faire la lumière sur l’arrestation d’une dizaine de militants de la société civile, rien ne s’est encore passé. Cette mission, composée d’une quinzaine de députés, n’a pas encore commencé à travailler.
Lorsqu’on demande aux députés qui composent la mission d’information, pourquoi ils n’ont pas encore commencé à travailler, la réponse est toujours la même : l’ordre de mission n’a pas été signé. Ce document doit être paraphé par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. C’est d’ailleurs lui qui a annoncé la création de cette mission d’information. Ce document est une sorte de permis qui donne accès aux différentes institutions que les députés souhaitent interroger.
Pendant ce temps, la dizaine de militants de la société civile est toujours détenue sans avoir eu accès à un avocat, à la visite de leur famille ou à celle du bureau des droits de l’homme des Nations unies. Jeudi à Goma, un nouveau sit-in devant le gouvernorat a réclamé la libération immédiate de ces militants comme d’autres responsables politiques arrêtés et toujours pas présentés au parquet.
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