13/07/2016
Par Delphine Bousquet
Portrait, 1962.
Cosme Dossa avait son studio,
il pouvait aussi être sollicité par des familles
pour les immortaliser après des cérémonies.
© © Cosme Dossa
Sauver et valoriser les archives photographiques privées en Afrique francophone, c’est l’objectif d’un projet de l’École du patrimoine africain, l’EPA, qui se trouve à Porto-Novo, au Bénin. Une phase pilote a permis de numériser et de conserver la collection de Cosme Dossa, un photographe béninois décédé il y a 3 ans, et qui a pris des photos de 1950 à 1976. Elle est mise en ligne sur une plate-forme consultable gratuitement.
« Les archives photographiques privées sont en train de disparaître ». C’est le cri d’alarme de Franck Ogou. Cet archiviste de formation, passionné d’histoire, qui travaille à l’École du patrimoine africain (EPA) à Porto-Novo, a donc eu envie de les sauver. Ce programme a démarré avec une phase pilote : la numérisation et la conservation du fonds de Cosme Dossa, un photographe béninois qui a exercé de 1950 à 1976. C’était un professionnel, représentant de la marque Kodak au Bénin et qui avait appris la photo par correspondance. Il a laissé 15 000 négatifs et 600 positifs.
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