09/08/2016
Photomontage "Joseph Kabila" et Moïse Katumbi Chapwe
Les déclarations faites par "Joseph Kabila" le jeudi 4 août, à Kasese, en Ouganda, selon lesquelles le calendrier électoral sera publié après l’achèvement des opérations d’enrôlement des électeurs continuent à alimenter la controverse. Pour lui, le pouvoir en place "menace" la démocratie congolaise. Aussi, appelle-t-il les Congolais à ne pas laisser s’installer un "régime totalitaire".
Dans un communiqué publié dans la matinée du mardi 9 août, Moïse Katumbi Chapwe note, en liminaire, que ce "nouvel épisode" met à nu la volonté du président Joseph Kabila et de sa majorité "de se maintenir au pouvoir coûte que coûte", au mépris du prescrit constitutionnel et de l’aspiration du peuple congolais à "vivre la première alternance démocratique et pacifique en 2016".
L’ancien gouverneur du Katanga de rappeler que le non-respect de la Constitution, l’instrumentalisation de nos institutions "et plus largement, les dérives totalitaires du régime" en place font partie des motifs qui l’ont poussé "à démissionner" du PPRD et du gouvernorat de la province du Katanga en septembre 2015.
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