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dimanche 23 octobre 2011

Atlas des peuples d'Afrique de Jean Sellier

Editions La Découverte


Le continent africain surprend par sa complexité. L' Atlas des peuples d'Afrique clarifie les questions en associant un texte alerte et concis à 75 cartes originales en couleurs. Il évoque des populations aussi diverses que les Kabyles, les Ouolof, les Yoruba, les Dinka, les Xhosa ... en les situant dans l'actualité des pays contemporains, mais aussi dans une histoire bien antérieure à l'époque coloniale, trop souvent méconnue.

"Pédagogique mais non simpliste, privilégiant l'histoire longue de ces populations, il permet de toucher la complexité du présent. Et le lecteur se régale de ce voyage dans le temps et dans l'espace, depuis les Berbères des côtes méditerranéennes jusqu'aux Zoulous en Afrique australe, que guide une bien agréable cartographie."
Alternatives Internationales

Jean Sellier, géographe et historien, est aussi l'auteur de l' Atlas des peuples d'Asie, de l' Atlas des peuples d'Amérique et, avec son père André Sellier, de l' Atlas des peuples d'Europe centrale, de l' Atlas des peuples d'Europe occidentale et de l' Atlas des peuples d'Orient.

Mais laissons Jean Sellier, lui-même, nous présenter son Atlas en lisant l'avant-propos de celui-ci :
En Afrique, peut-être plus encore qu'ailleurs, la notion de "peuple" doit être maniée avec prudence. Elle est ici (au même titre que "population") employée de façon volontairement floue. En revanche, le mot "ethnie" n'est pas utilisé, car il a trop souvent, dans le langage courant, pris une connotation particulière et ambiguë, à la fois culturelle et raciale, comme dans "purification ethnique".

Pour distinguer les peuples les uns des autres, le critère le plus commode reste celui de la langue, du moins en règle générale : il présente le double avantage d'être relativement objectif et perçu comme significatif par les intéressés eux-mêmes.
On recense toutefois en Afrique près de 1500 langues différentes : faut-il distinguer autant de peuples ? En principe, oui, mais on peut concentrer l'attention sur les plus importants, numériquement, en sachant que de nombreuses langues ne sont parlées que par des groupes restreints et très localisés.

Comme dans les autres ouvrages de la collection "Atlas des peuples", l'approche historique joue un rôle essentiel. C'est d'autant plus nécessaire que l'histoire des Africains avant la colonisation demeure méconnue, en particulier au sud du Sahara, parce que l'histoire de l'Afrique a longtemps été racontée du point de vue des Européens (les découvertes portugaises, les explorateurs, le partage de l'Afrique, la "mise en valeur" coloniale ...). Dans le présent ouvrage, l'histoire des peuples avant la colonisation représente 40% du récit, l'époque coloniale (qui constitue une importante charnière) 20%, l'évolution des Etats africains depuis l'indépendance 40%.

Il en résulte que les peuples africains (ou du moins les principaux d'entre eux) sont présentés de deux façons successives : l'une, historique, par grandes zones (vallée du Nil, Maghreb, Afrique de l'Ouest, Afrique bantoue ...), l'autre, géographique, selon les Etats dont ils relèvent aujourd'hui. Dans tous les cas, le texte et les cartes se complètent étroitement.
Jean Sellier

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