jeudi 27 janvier 2011

Après un fructueux séjour en Chine au bénéfice de la population katangaise

Le Potentiel
27/01/2011

Alors que de mauvaises langues le donnent pour être au pays de l’Oncle Sam, le gouverneur élu du Katanga a regagné Lubumbashi mardi 25 janvier 2011 après un séjour très fructueux en République populaire de Chine. Dans son attaché case, double signature de partenariat entre, d’une part, l’Université de Lubumbashi et la célèbre Université de Zhejiang et, d’autre part, entre l’Exécutif katangais et l’entreprise chinoise représentée au Katanga sous le label CDM.

Le gouverneur du Katanga n’est pas un esprit encore moins un fantôme pour paraître en plusieurs endroits à la fois. Moïse Katumbi Chapwe est rentré à Lubumbashi mardi 25 janvier 2011. Dans sa suite, toute la délégation qui l’avait accompagné au pays de Mao Tse Tsung. Il s’agit de quelques membres de son gouvernement provincial et d’une brochette d’hommes d’affaires du Katanga. Du coup, cela infirme ce que les mauvaises langues ont répandu dans l’opinion, prétendant avoir vu le président du T.P. Mazembe le même mardi aux Etats-Unis dans la foule des invités du président américain Barack Obama aux côtés d’un opposant congolais avec lequel il aurait pactisé. Si le ridicule pouvait tuer !

Contactés, les proches du gouverneur du Katanga affirment haut et fort que Moïse Katumbi Chapwe est, jusqu’à preuve du contraire, membre du PPRD et reste fidèle au chef de l’Etat qu’il soutient dans son programme des cinq chantiers. En cette veille des échéances, il n’attend plus que le go de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) pour se lancer dans la campagne électorale en faveur de Joseph Kabila au scrutin présidentiel.

Qu’importe ! Le chien aboie, la caravane passe. Le séjour de la délégation katangaise en République populaire de Chine a été fructueux à tous égards. Les contrats signés auront un impact social visible et immédiat sur le vécu quotidien de la population du Katanga longtemps paupérisée alors qu’elle couche et marche sur du cuivre et du cobalt.

Raison pour laquelle Moïse Katumbi s’est investi pour que l’agriculture reprenne sa place de choix dans le développement. Il a commencé par sensibiliser la population sur le caractère épuisable des mines et la nécessité à retourner aux champs afin d’assurer de manière permanente la sécurité alimentaire. Ce qui est aujourd’hui chose faite.

Par ailleurs, le même message a été lancé à l’endroit des « minings » (compagnies minières) qui ont essaimé sur le sol katangais à la faveur du boom minier. Résultat : le Katanga a mis un terme à l’importation du maïs. L’engouement est tel que l’on escompte, dans les années à venir, en faire une des principales sources de revenus, notamment en l’exportant.

Voilà qui explique le déplacement de Moïse Katumbi dans l’Empire du milieu. De retour au pays, il a ramené dans son attaché case quelques contrats signés au nom de son gouvernement. L’une des entreprises minières d’origine chinoise établie à Lubumbashi sous la raison sociale CDM a accepté d’implanter au Katanga une usine fabrication de semences améliorées et d’engrais. Cela dans le cadre de l’augmentation de la capacité de production de cet aliment de base.

Toujours dans le cadre de la lutte contre la famine, grand indice de la pauvreté, l’Université de Zhejiang va soutenir l’Université de Lubumbashi(UNILU) principalement la faculté d’agronomie. Le contrat concerne l’échange de techniques et le transfert de technologies, mais aussi les voyages d’études pour les étudiants et leurs professeurs.

Cette préoccupation d’améliorer le vécu quotidien de ses compatriotes tranche net avec les affabulations et autres délations de bas étage que l’on s’évertue à répandre dans l’opinion afin de ternir l’image de Moïse Katumbi. Et dire que certaines feuilles de choux s’y adonnent dans une autre sorte de masturbation qui cache mal de l’intox aux relents politiciens sordides.

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