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samedi 25 juin 2011

L’Empire du Japon annule sa dette vis-à-vis de la Rdc de l’ordre de plus d’un milliard Usd, en présence de Matata Ponyo

Digital Congo
25/06/2011

Selon le chargé d’affaires a.i du Japon, M. Kazuhiko Futa, présent à cette cérémonie, son pays continuera à assumer ses responsabilités devant les défis mondiaux du développement en République démocratique du Congo.
A l’instar des Etats-Unis, l’Autriche, la Belgique, l’Italie et la France, le Japon vient de procéder à l’annulation de sa dette à l’endroit de la République démocratique du Congo, évaluée à près de 1.117.000.000 dollars américains.
L’échange de notes d’annulation a été fait le vendredi 24 juin 2011 au cours d’une cérémonie organisée dans la salle de réunions du ministère des Finances. A l’occasion, les deux parties, représentées respectivement par Matata Ponyo Mapon pour la RDC et Kazuhiko Fujita, chargé d’affaires a.i. du Japon en RD, ont approuvé l’accord d’annulation par un échange de documents.

Prenant la parole le premier, le chargé d’affaires du Japon en RDC a salué les efforts que ne cessent de fournir le gouvernement pour consolider davantage la stabilité du cadre macro-économique.
« L’annulation de la dette d’aujourd’hui témoigne de la bonne gestion budgétaire du gouvernement congolais », a dit, pleine de conviction le diplomate nippon, exprimant le vœu de voir le gouvernement « continuer ses efforts pour la stabilisation du cadre macro-économique et le développement du pays ».

Pour relever ce grand défi, le chargé d’affaires du Japon a fait comprendre que la RDC ne devait pas se sentir seule, rappelant que « le gouvernement du Japon se tient à ses côtés pour lui apporter son soutien pour le développement de ce pays, et tout particulièrement, pour le peuple congolais qui en a grandement besoin ».
En effet, le montant d’annulation consenti par le Japon représente essentiellement le prêt obtenu du gouvernement nippon pour la construction en 1983 du pont OEBK (ex-Maréchal) sur le fleuve Congo à hauteur de la ville de Matadi dans le Bas-Congo.
« Ce pont a été érigé grâce à un prêt contracté par l’Etat congolais de l’époque qui fait également l’objet de cet échange de notes », a-t-il dit. Par ailleurs, le diplomate nippon a fait remarquer toute l’attention que le Japon accorde à la maintenance de cet ouvrage. Ce qui justifie la série de sessions de recyclage qu’il organise régulièrement en faveur des stagiaires de l’OEBK.
Dans son adresse, le diplomate est revenu sur la catastrophe naturelle qui a frappé son pays en mars dernier, faisant des milliers de morts et causant des dégâts matériels impressionnants.
Il a, à ce propos, exprimé ses « sincères remerciements » au président de la RDC, Joseph Kabila, aux autorités congolaises, au peuple congolais, ainsi qu’à la communauté internationale « pour les mots de compassion de condoléances et d’encouragement et pour les aides de diverses natures » à l’égard du Japon.

Intervenant à la suite du diplomate nippon, le ministre Matata a salué le « partenariat de longue date » qui lie les deux pays. Même si les intérêts du Japon ne sont si importants, il s’est dit convaincu qu’avec les réformes mises en place par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires, « le Japon va revenir de manière durable » en RDC.
Aussi, a-t-il prié le chargé d’affaires a.i. d’être l’avocat de la RDC auprès des investisseurs pour rendre compte des progrès que réalise la RDC dans le domaine de la sécurisation des investissements étrangers.

« Soyez notre ambassadeur auprès des investisseurs japonais. Nous avons besoin Monsieur le chargé des affaires des opérateurs économiques japonais dans ce pays », a indiqué le ministre des Finances, soulignant, par ailleurs, que « d’année en année, nous allons gagner de terrain pour améliorer notre position dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale, étant donné les efforts que nous fournissons ».

Revenant sur le thème de la journée, à savoir l’annulation de plus d’un milliard Usd de dette due au Japon, Matata Ponyo a présenté au nom du gouvernement « tous les égards pour ce geste », tout en rassurant que « d’ores et déjà, le gouvernement de la RDC a pris un train de mesures pour veiller à ne plus créer un nouveau de surendettement ».

A noter que cette série d’allègements de dette de la RDC rentre dans le cadre de l’accord conclu en novembre 2010 entre le gouvernement et le Club de Paris lors d’une rencontre organisée dans la capitale française.

A cette occasion, les représentants des pays créanciers du Club de Paris et le Brésil avaient rencontré les représentants de la RDC et avaient convenu d’un allègement de la dette à la suite de l’atteinte par ce pays du Point d’achèvement de l’initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (initiative PPTE renforcée) le 1er juillet 2010.

Afin de contribuer à restaurer la soutenabilité de la dette de la RDC, les créanciers du Club de Paris avaient promis de réaliser une annulation totale de 7,350 milliards Usd, remplissant ainsi tous leurs engagements dans le cadre de l’initiative PPTE renforcée.

Par la même occasion, les créanciers du Club de Paris avaient exprimé leur préoccupation à propos du climat des affaires, demandant à la RDC de procéder à de nouvelles réformes pour améliorer encore la gouvernance, la primauté du droit et la lutte contre la corruption qui sont des conditions nécessaires pour assurer un développement durable après l’initiative PPTE renforcée.

En même temps, ils avaient noté la détermination de la RDC à mettre en œuvre une stratégie globale de réduction de la pauvreté et un programme économique ambitieux favorisant une croissance économique durable, notamment l’engagement d’améliorer la gouvernance et le climat des affaires.

Au terme de cette réunion du 17 novembre 2010, le gouvernement de la RDC s’était engagé, via le ministre des Finances, à rechercher de la part de ses créanciers extérieurs restants un traitement comparable à ce que prescrit l’initiative PPTE renforcée.

Les signatures des accords d’annulation de dette qui se succèdent depuis un temps rentre donc dans ce cadre. Un succès à mettre une fois de plus à l’actif déjà élogieux du ministre des Finances, Matata Ponyo Mapon, qui a su traduire en acte dans le domaine des Finances publiques le mot d’ordre du chef de l’Etat en vue de décharger la RDC du poids d’une dette « odieuse » de plus de 13 milliards Usd.

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