Digital Congo
01/07/2011
Selon le ministre Lambert Mende, il ne s’agissait pas d’un entrepôt d’armes des Fardc attaqué comme certains médias nationaux et étrangers l’avaient annoncé dans la matinée de mercredi.
Le ministre congolais de la Communication et des Médias, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement a fait savoir que les coups de feu entendus le mercredi 29 juin dernier, tôt dans la matinée dans la ville de Lubumbashi visaient un entrepôt de la société minière Volcano Mining et non pas un dépôt d’armes. Il l’avait dit hier à la Radio Okapi.
« Ces coups de feu ont été échangés entre des policiers et un groupe d’hommes armés qui ont tenté de pénétrer dans l’entrepôt de la société Volcano Mining », avait déclaré le porte-parole du gouvernement sur les antennes de cette radio onusienne. Il ne s’agissait pas d’un entrepôt d’armes des Fardc attaqué comme certains médias nationaux et étrangers l’avaient annoncé dans la matinée de mercredi.
Le ministre a précisé que l’attaque a eu lieu à 3h45 et l’échange des tirs qui s’en est suivi n’a duré qu’entre vingt et vingt-cinq minutes. Selon lui, les assaillants ont résisté parce qu’ils étaient lourdement armés. Une dizaine d’hommes armés a attaqué l’entrepôt situé au quartier industriel de Lubumbashi. Et donc, a affirmé le porte- parole du gouvernement, c’est grâce à l’intervention des Policiers qui étaient en patrouille, alertés par le propriétaire de l’entrepôt, que cette sale besogne a lamentablement échoué. La Radio okapi précise que le ministre a dit ignorer l’identité des assaillants, mais renseigne que deux des assaillants ont été abattus. « La police a arrêté deux autres et a saisi deux Kalachnikov. Le reste du groupe s’est enfui », a affirmé Lambert Mende O.
Le porte-parole a enfin fait savoir que la ville de Lubumbashi, capitale de la province du Katanga est la ville la plus prospère du pays. « Il y est souvent signalé des agressions de ce type, » a-t-il affirmé à Radio Okapi. Ces deux assaillants sur qui la police nationale congolaise a pu mettre la main, devront donc s’expliquer au regard de la rigueur de la loi sur cet incident, survenu à un jour de la célébration du 51ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo.
Pour la plupart d’observateurs, le choix retenu par ces inciviques de commettre leur bavure à un jour de cette fête nationale n’est pas un hasard. Ceci n’est pas un fait à balayer d’un revers de la main ou encore minimiser. A la veille de la célébration de cette fête, fortement attendue par les Congolais pour exprimer leur souveraineté, démontre à suffisance que l’acte a été prémédité. Et donc, la justice, qui est certes déjà saisie, devra s’y pencher pour éclairer tous les contours de cet incident, qui a failli gâcher la fête.
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