Digital Congo
28/07/2011
Plusieurs sujets se disputent la Une des journaux parus ce jeudi à Kinshasa : le retour du leader de l’UDPS, le processus électoral entre inquiétude et espoir, la lutte contre le choléra…
Tshisekedi : le retour
LE PHARE ouvre son édition de ce jeudi en annonçant l’arrivée vendredi 29 juillet dans la matinée du leader de l’UDPS à Lubumbashi, capitale de la province du cuivre.
Le quotidien de l’avenue Lukusa tient l’information de bonne source. Après l’annonce de plusieurs dates malheureusement démenties par l’agenda de travail trop chargé du Lider Maximo au pays de Mandela, et plus précisément à Jo’ bourg où il séjourne depuis le dimanche 24 juillet, la date de 29 juillet est finalement la bonne.
LE PHARE rappelle qu’à un moment donné, les préparatifs du retour de Tshisekedi étaient fortement perturbés par la décision du Maire de Lubumbashi portant interdiction aux combattants de l’UDPS de se réunir, de se présenter à l’aéroport, de se masser le long du parcours qu’allait emprunter son cortège et d’organiser un quelconque meeting.
A la suite de vives pressions internes et externes, l’autorité urbaine a fini par lâcher prise et proclamer publiquement que l’UDPS/Katanga pouvait organiser un carnaval motorisé pour l’accueil d’Etienne Tshisekedi, souligne le journal de Polydor Muboyayi.
LE POTENTIEL signale au sujet de l’arrivée du leader de l’UDPS à Lubumbashi, que « Moïse Katumbi appelle la population au calme ». En effet, sans trompette ni tambour battant, le gouverneur du Katanga est rentré mercredi à Lubumbashi après trois semaines de vacances passées en dehors du pays.
Abordé par la presse locale sur le prochain voyage d’Etienne Tshisekedi dans la ville cuprifère, Moïse Katumbi a appelé la population au calme et rejeté les commentaires biscornus distillés à ce sujet.
Le quotidien de l’avenue Bas – Congo, qui cite des sources proches de la direction nationale de l’UDPS, rapporte que l’étape de Lubumbashi devrait servir de jauge à l’accueil de la candidature, déjà annoncée d’Etienne Tshisekedi, à la présidentielle du 28 novembre prochain.
Le confrère note que d’ores et déjà, l’un des leaders du Katanga, en l’occurrence Gabriel Kyungu, du reste président de l’Assemblée provinciale du Katanga, n’a pas trouvé d’inconvénient à la présence du président national de l’UDPS à Lubumbashi. « C’est un fils du pays, on ne peut lui interdire de venir à Lubumbashi. Il a ses frères (NDRL : du Kasaï) qui peuvent bien l’accueillir », a laissé entendre M. Kyungu, sur les antennes de Télé 7.
Processus électoral : inquiétude et espoir
LA PROSPERITE souligne que « La Suisse partage le rêve des Congolais de ‘bâtir un pays plus beau qu’avant ». A l’occasion de la Fête nationale de la Suisse, l’Ambassadeur de ce pays, M. Linus a organisé une réception dans les jardins de l’Ambassade.
Partenaire de la RDC, la Suisse apporte au pays de J. Kabila, environ 10 millions de dollars chaque année, sans compter ses multiples appuis dans le cadre du FMI, Monusco, BAD et autres. Aussi, M. Linus partage-t-il le rêve des Congolais de bâtir un pays plus beau qu’avant.
Dans son titre phare, le quotidien de Mont Fleuri relève qu’entre l’Opposition et la CENI, ça brûle. Une délégation de l’Opposition, rapporte la consoeur, a déposé mercredi 27 juillet au Bureau de la CENI, le mémorandum de l’Opposition reprenant les préalables à sa participation aux élections de novembre prochain.
Les signataires, représentants plus de 70 partis politiques, soutiennent que la CENI, à défaut de rencontrer positivement ces préalables, hypothéquera sa crédibilité d’organiser en RDC les élections transparentes, démocratiques et apaisées. Ce bras de fer, note LA PROSPERITE, intervient à une semaine de la date de dépôt de candidature.
Au regard de cette situation, LE PALMARES se demande si on chemine vers une impasse. Ce journal constate que le malentendu croissant entre l’Opposition et la CENI entraîne le processus vers un blocage. Le risque de voir monter les enchères à chaque étape du processus fait peur. Le danger de la démarche de l’Opposition congolaise, comme l’ont souligné les officiels américains, est l’aboutissement au boycottage des élections, fait remarquer LE PALMARES.
LA REFERENCE PLUS, qui voit le paysage politique congolais évolué vers une probable recomposition des équilibres des forces politiques, souligne que les élections couplées du 28 novembre en RDC s’annoncent difficiles et très mouvementées pour les partis politiques en présence.
Bien malin est ce lui qui saura prédire l’issue exacte de cette situation au regard de l’arrivée des nouveaux acteurs sur la scène, l’absence de perspectives heureuses pour la population ainsi que l’insécurité qui règne sur une bonne partie du territoire national.
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