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mercredi 14 septembre 2011

«Joseph Kabila» et sa «clique»

Congo Indépendant
13/09/2011


Augustin Katumba Mwanke
Le mot «clique» n’a qu’une seule définition : «Groupe de personnes peu estimables». Le dernier des «raïs», alias la haute hiérarchie, alias l’autorité (im) morale de la majorité présidentielle a déposé dimanche 11 septembre sa candidature à l’élection présidentielle. Pour se donner un visage plus humain, il s’est fait accompagner de son «tiers», pardon, de sa moitié, et de leurs deux enfants. Au total, douze candidats vont se disputer le titre de Calife de la République très très démocratique du Congo pour les cinq prochaines années.
Selon des indiscrétions, certains anti-kabilistes sont décidés à saisir la Cour suprême de (in) justice afin d’obtenir l’invalidation de la candidature du «dernier des raïs» pour usurpation d’identité, faux et usage de faux. Pour les anti-kabilistes, c’est l’occasion de défénestrer l’homme aux multiples lieux de naissance et aux multiples identités avec son «gouvernement parallèle» ayant à sa tête un certain Augustin Katumba Mwanke, alias «AK 47».

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa-Lez-Immondices, le magazine «Jeune Afrique» fait mention dans sa livraison n°2644 d’un «câble» daté du 8 mai 2009 adressé au State department par l’ex-ambassadeur yankee à Kin, William Garvelink. Sujet : Kabila et sa «clique».L’ex-diplomate – lui aussi – parle de l’entourage du «dernier des raïs» et de son âme damnée Katumba Mwanke. La dépêche est reprise par le très sulfureux site Wikileaks. A en croire mon ami, il y est écrit notamment : «Ancien ingénieur repéré par Kabila père à la fin des années 1990, (…), l’influent Mwanke n’exerce pas de fonction officielle {Ndlr : hormis celle de député national} mais «il est devenu l’unique point d’accès» au chef de l’Etat. Se reportant sur une source congolaise, Garvelink de décrire « AK 47 » comme un « conseiller de l’ombre qui est parvenu à isoler Kabila au point que personne n’a vraiment accès à lui.
Mwanke nomme des personnes qui lui sont fidèles à lui, et non pas au président».

A en croire mon ami, le « raïs » en a pris également pour son grade dans une dépêche diplomatique émise en février 2010. Dans ce câble l’ex-Ntomami (Ambassadeur ou envoyé en langue lingala) présente le «raïs» comme un «faible». Quel blasphème ! Quel crime de lèse-raïs !«En 2009, note Garvelink, il semble qu’il {Kabila} ait soigneusement évité de faire preuve de leadership, comme quand il a choisi de ne pas assister à d’importantes rencontres internationales (…).Kabila demeure une énigme.» Tiens ! Tiens ! Pour Garvelink, Kabila évitait ce genre de sommets parce qu’il était « sensible au fait que les autres leaders le pointaient du doigt et aux accusations des médias.» L’ambassadeur US qui n’est pas allé jusqu’au bout en étayant sa proposition s’est limité à conclure par ces mots : « Kabila est un homme qui fait peu et en dit encore moins.» Dans le «patois» cher à Shakespeare, cette amabilité se traduit en ces termes : «{Kabila} A man of little action and fewer words.»

Selon mon ami, nombreux seraient les « Congomani » qui caressent l’espoir de voir le « raïs » « dégager » le Palais de la nation avec sa clique pilotée par le très détestable et détesté «AK 47». A en croire mon ami, Antipas Mbusa Nyamwisi, ancien ministre de la Décentralisation et candidat à l’élection présidentielle a lancé dimanche 11 septembre un appel sans équivoque à la défénestration du «raïs» pour permettre l’émergence d’une «alternance dans ce pays». En termes à peine voilés, « Antipas » a stigmatisé des «individus tapis » à l’ombre du « raïs ». Mon ami qui se souvient décidément de tout de me rappeler qu’en 2008, Vital Kamerhe, « VK » pour les intimes, avait fustigé le « gouvernement parallèle » lequel exercerait l’effectivité du pouvoir à l’ombre du «raïs». L’ex-vice-premier ministre François-Joseph Mobutu Nzanga avait monté les « enchères » en parlant de «gouvernement perpendiculaire».

«Un gouvernement parallèle, déclarait Ngbangawe, aurait eu le mérite d’aller dans la même direction. Dans le cas qui nous occupe, on devrait plutôt parler de gouvernement perpendiculaire». Mon ami de conclure : «C’est assez affligeant de voir l’opposition se présenter en ordre dispersé avec onze candidats à l’élection présidentielle. Il reste que la grande majorité de la population est acquise au Changement et n’entend en aucun cas revoir le «raïs» et sa boulimique clique à la tête de l’Etat. A défaut, la République très très démocratique du Congo va connaître des moments très difficile.Un pays ingouvernable…»
Issa Djema

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