08/03/2012
Le ministre démissionnaire de l’Energie a reçu une délégation comprenant des responsables de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et de l’Agence française de développement venus lui confirmer l’appui que leurs organismes partenaires au développement confirment leur appui à la réalisation du projet de construction du barrage d’Inga 3
La Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l’Agence française de développement ont confirmé leur appui au gouvernement de la RDC pour la construction de la centrale hydro-électrique d’Inga 3, au cours d’une séance de travail présidée mercredi à Kinshasa par le ministre démissionnaire de l’Energie Gilbert Tshongo Tshibinkubula wa Ntumba.
Une mission d’experts conduite par Mme Itela Cheikhrouhou, directrice-Energie, environnement et département de changement de climat à la BAD, va travailler avec le comité de pilotage d’Inga 3 pour déterminer la nature et la hauteur de l’appui de chaque bailleur de fonds.
Les partenaires au développement de la RDC ont demandé au gouvernement d’examiner la demande en énergie concernant notamment la consommation intérieure et les besoins des pays étrangers. M. Tshongo a rappelé, à ce sujet, l’atelier tenu en janvier dernier à Kinshasa qui a levé l’option de doubler le taux de desserte en électricité en RDC à l’horizon 2016. Ce taux estimé à 9% passera à 18% en 2016 pour un coût de 5,8 milliards de dollars américains.
La construction d’Inga 3, dont la puissance va osciller entre 2 et 7 mille mégawatts, après la détermination de la demande, ne va pas affecter les centrales d’Inga I et II, a confié à l’ACP un expert, précisant qu’Inga 3 va améliorer les canaux d’Inga I et d’Inga II. Les pays d’Afrique australe, notamment le Botswana, la Namibie et l’Afrique du Sud, sont demandeurs d’énergie électrique de la RDC.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire