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jeudi 21 mars 2013

Indice de développement humain : On va où là ?

Congo Independant
19/03/2013

Le "raïs", alias la
"haute hiérarchie",
alias le "garant de la nation".
Ne cherchez pas la République très très démocratique du Congo dans le peloton de tête du dernier classement de l’indice de développement humain que publie chaque année le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Comme en 2011, le miracle n’a pas eu lieu en 2012. Le pays dirigé par le "raïs", alias "Mulubakat à 100%", partage la dernière place, ô comble d’ironie, avec le Niger. Les chiffres sont là : 186ème sur 186 pays. Malgré la croissance à 7% claironnée par le grand vizir Augustin Matata Ponyo, il n’y a aucun impact au plan social. A preuve, 87% des 68 millions de Congolais continuent à "survivre" avec 1,25 dollars $ US par jour. "Compatissante", Florence Marchal, la chargée de communication du PNUD, a laissé entendre qu’il y a, cependant, des «améliorations marquantes». Lesquelles? A en croire cette brave dame, au lieu de mourir à 45 ans, les Congolais rendent l’âme désormais à 48 ans. De même, la durée moyenne de scolarisation est passée de quatre à huit ans. C’est sans doute mieux que rien.
 

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien dans les potins de Kinshasa-Lez-immondices, une question serait au centre de toutes les conversations dans le landerneau politique kinois : "On va où là ?". Selon lui, il se raconte dans ces mêmes cercles que le «raïs», alias le "garant de la nation", alias le "garant du bon fonctionnement des institutions", trônerait à la tête de dix milliards $ US, une fortune amassée en moins de douze années qui lui permet de regarder de haut ses administrés démunis. Voyant mon étonnement, l’ami de lancer : «Nous l’avons vu arriver, le 17 mai 1997, avec pour seul habit, un polo troué, un pantalon élimé et des bottes de jardinier. Aujourd’hui, il a une collection de voitures de luxe, Ducati et Harley Davidson des motos de prestige, bateaux, fermes, villas à Dubaï, Dar-es-salaam, en Afrique du Sud et tutti quanti". 

A en croire mon ami qui sait décidément tout, le "raïs", alias "la haute hiérarchie" a mis sa fratrie et famille proche à l’abri du besoin. Zoé Kabila se retrouve dans toutes les combines. Sa fortune serait évaluée à près d’un milliard de dollars grâce notamment à des ventes illicites du cuivre et autres uranium au détriment de la Gécamines. Il s’est "tapé" le monopole de ce qu’on appelle les "imprimés de valeur" : plaques d’immatriculations, timbres fiscaux, permis de conduire etc. Il est connu à Kinshasa comme le plus grand spoliateur. On pense généralement au terrain appartenant à l’athénée de la Gombe où il a érigé un centre sportif. Sans oublier, le déguerpissement manu militari de Dominique Sakombi-Inongo de sa villa à Binza Ma Campagne. Le pauvre en est mort. Pour échapper aux éventuelles poursuites, le frère du «raïs» s’est fait "nommer" député national lors des législatives du 28 novembre 2011 et jouit pour l’instant des immunités parlementaires. Jaynet a suivi l’exemple de ses frères. Sous le couvert de la fondation Mzee LD Kabila, cette dame sortie du néant s’est batit une grosse fortune. Le triumvirat règne sur un patrimoine immobilier à faire pâlir de jalousie l’Américain Nelson Rockefeller. Tout investisseur qui arrive à Kin doit associer un membre du "clan". C’est le prix à payer pour faire du business tranquillement. 

Enfin, dit mon ami, les collaborateurs. Il suffit de devenir Premier ministre comme Antoine Gizenga puis Adolphe Muzito, ces «nationalistes de gauche» autoproclamés, pour prendre l’ascenseur social à grande vitessse. Au seuil de sa vie, le «vieux» se repose sur un matelas de billets verts et peut se rassurer pour les jours qui lui restent. Quant à Muzito, les maisons aux toits verts qui rappellent la couleur des billets qu’il affectionne force le respect de cet ancien inspecteur des finances dont le salaire n’excédait pas 500 $ avant 2006. On cherche encore dans les paradis fiscaux la fortune planquée par Augustin Katumba Mwanke mort à Bukavu dans le crash de son jet. La rumeur parle de plusieurs milliards de dollars, un secret que le bras droit du raïs a emporté dans sa tombe. 

Mauvaise langue, mon ami de se demander si l’utilisation à bon escient de tout l’argent volé par la fratrie "Kabila" n’aurait pas permis un meilleure accès des Kongomani aux soins de santé, à l’eau potable et à l’éducation. Friand de l’humour corrosif, mon ami de conclure qu’au moment où "Tatu Etienne" continue à réclamer la vérité des urnes, "la haute hiérachie" semble appliquer l’adage selon lequel : "Mieux vaut échouer avec honneur que réussir par fraude...". Tant pis pour le PNUD et son indice de développement humain. Jacky Mopipi

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