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jeudi 18 juillet 2013

Les quatre capitaux de l'Afrique émergente

LE MONDE 
17.07.2013 
Joël Ruet (Chercheur à l'Institut du développement
durable et des relations internationales (Iddri-Sciences Po))

Le Forum africain de New York, dédiée
au développement économique de l'Afrique,
a réuni près de 700 décideurs économiques
du 14 au 16 juin.
Une question agite les économistes qui s'intéressent au phénomène de "l'émergence" : faut-il développer en priorité le capital tangible (suivant le modèle de l'atelier du monde chinois) ou bien le capital intangible (suivant le modèle des soft skills – les qualités humaines et relationnelles – indiens) ? 

Pour y répondre, des praticiens de l'Afrique émergente, étaient réunis à Libreville du 14 au 16 juin. Le Gabon hébergeait pour la seconde année le New York Forum Africa (http://ny-forum-africa.com). Lors de la table ronde "What's Hot and What's not in African Investment Opportunity" ("ce qui est dans le coup et ce qui ne l'est pas du tout dans les opportunités d'investissement en Afrique") avec, entre autres, Jacqueline Chimhanzi, stratège senior de l'Industrial Development Corporation (IDC) d'Afrique du Sud, Arnold Ekpe, ancien PDG de la banque panafricaine Ecobank, et Serge Mickoto, PDG du Fonds national d'investissement gabonais (NFI), la question a même été élargie à celle des "quatre capitaux". 


Au sein du capital tangible, quel équilibre établir entre les infrastructures – le capital physique – et les ressources naturelles – le capital naturel ? Quant au capital intangible, faut-il "standardiser" son capital humain pour répondre aux besoins du marché mondial ou le diversifier pour enrichir le capital social (qualité des institutions, cohésion sociale...) du pays ? 

Pour les infrastructures, le panel a estimé que les investissements transfrontaliers doivent être la norme. C'est évident pour une banque panafricaine, ça l'est aussi pour le NFI. IDC a, lui, rappelé l'importance d'un marché à l'échelle du continent. Les émergences africaines ne doivent pas être nationales, mais imbriquées. 

Concernant le capital naturel, l'Afrique doit d'abord transformer sur place ses ressources. Les prêts d'Ecobank, la mission industrielle d'IDC étaient en cohérence avec la stratégie du NFI. Ainsi de la prise de participation récente du fonds dans la société minière française Eramet : capital physique et capital naturel se rejoignent pour développer une source d'hydroélectricité compétitive face aux Chinois. 

GOUVERNANCE ET TRANSPARENCE 
Côté capital humain, le modèle "exportateur" arrimé aux délocalisations occidentales semble dépassé. Le panel a rappelé l'exemple du Maroc, qui crée des universités pour attirer des talents du continent. Le Gabon crée sa propre Ecole des mines, etc. 

Reste le capital social, en particulier la gouvernance et la transparence. Pour les acteurs locaux, ce n'est plus l'Occident mais les émergents qui sont à la pointe de l'engagement constructif avec les acteurs économiques. La Fondation Mo-Ibrahim, qui classe le Gabon au 22e rang sur 52 pays classés en Afrique en matière de transparence, vient d'y engager un processus de dialogue avec les entreprises et le NFI. 

Les "quatre capitaux" sont certes inégalement développés selon les pays mais, à Libreville, l'Occident et son "modèle" étaient cantonnés aux discours des intervenants venus d'Europe et d'Amérique. Les dynamiques et les actions pratiques étaient, elles, bel et bien afro-africaines.

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