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samedi 8 février 2014

Excision et mutilations génitales : promouvoir leur élimination

Le Monde
07/02/2014

Le 6 février, c’était la journée internationale contre les mutilations génitales féminines et l’occasion de dénoncer cette pratique aux conséquences dramatiques sur les jeunes filles et les femmes. Dans de nombreux pays, les efforts de l’UNICEF sont récompensés par une baisse généralisée de ces actes dangereux.  

Le changement des comportements passe par la sensibilisation 
des filles et des femmes, à savoir que mettre fin aux mutilations génitales 
permettra d’améliorer leur santé et leur bien-être. 
©UNICEF Côte d’Ivoire/Olivier Asselin/2013 

Inde, Égypte, Éthiopie, Burkina Faso, Mali, Mauritanie… Dans une majorité de pays concernés par la pratique des mutilations génitales féminines, la tendance est à la baisse. C’est déjà un progrès. L’UNICEF travaille à l’éradication de ces actes qui représentent un réel danger pour la santé des jeunes filles mais la tâche reste encore immense au vu de ces chiffres : 
  • 125 millions de filles et de femmes actuellement en vie dans 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient ont subi une forme de mutilations génitales (soit 90 % des femmes excisées dans le monde) 
  • 30 millions d’autres filles risquent d’en être victimes au cours des dix prochaines années 

La journée Internationale de lutte contre les mutilations génitales du 6 février est donc l'occasion de sensibiliser et alerter le grand public sur ces pratiques dangereuses et leurs graves conséquences qui touchent la santé des filles et des femmes.

Un colloque international organisé à Paris 
En ce jour du 6 février 2014, le rassemblement Excision parlons-en ! (actrices et acteurs de la société civile) organise à Paris un colloque international ayant pour thème « Excision, les défis de l’abandon ». Des experts d’institutions internationales, des responsables associatifs et des représentants politiques analyseront les défis qui restent à surmonter pour mettre fin à la pratique de l’excision. 
  • Le colloque s’articule en 4 parties : 
  • Les questions de santé publique 
  • Les questions juridiques 
  • Les programmes du terrain et les progrès réalisés 
  • Une synthèse des approches avec mise en perspective internationale 

Parmi les intervenants du colloque, il en est un qui pourra témoigner des résultats positifs obtenus sur le terrain : Philippe Duamelle, représentant de l’UNICEF en Égypte. Un pays majeur où l’UNICEF France finance un programme de protection de l’enfance basé à la fois sur le système éducatif et le changement de comportement des populations. Les traditions culturelles locales étaient un des principaux freins. En Égypte, les mutilations génitales touchent 73 % des filles âgées de 15 à 17 ans, et 91 % des femmes égyptiennes sont excisées… alors que la pratique est officiellement interdite depuis 1996. 

L’Égypte, tête de pont de la lutte contre l’excision 
Une femme sur 5 excisée dans le monde vit en Égypte. La proportion est vertigineuse pour un seul pays, dont l’excision est une pratique ancestrale remontant à l’époque pharaonique. Ces origines expliquent, en partie, le fort ancrage culturel de cette pratique dans les communautés égyptiennes. 
« Les professionnels de santé s’accordent à dire qu’il n’y a aucun bénéfice médical à l’excision, explique Philippe Duamelle. Bien au contraire, c’est une pratique néfaste qui a de graves conséquences aussi bien physique que psychologique sur les jeunes filles excisées. Nous avons tous une responsabilité collective, le gouvernement égyptien, les acteurs de la société civile et l’UNICEF, pour faire changer les comportements et expliquer clairement aux parents les implications de ce geste ô combien dangereux pour leurs enfants. » 

Les dernières tendances montrent que les mutilations diminuent dans une majorité de pays concernés. La mobilisation doit continuer pour promouvoir leur élimination. 

Pour en savoir plus : 

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