10/03/2014
Depuis son transfert à La Haye (Pays-Bas), en octobre 2007, il aura sans doute espéré échapper au couperet de la justice. Las, Germain Katanga vient d'être reconnu coupable de crimes de guerre et crime contre l'humanité par les juges de la Cour pénale internationale (CPI). Ces derniers ont estimé, à la majorité, que l'ex-milicien congolais de 35 ans ans s'était rendu complice de meurtres et de pillages en février 2003 à Bogoro, un village de l'est de la RDC. L'attaque avait causé la mort de près de deux cents personnes, rapportent La Prospérité et Afrik.com.
Germain Katanga, dont la peine sera connue ultérieurement, n'est que le deuxième "condamné" de la CPI – portée sur les fonts baptismaux en juillet 2002 – après son compatriote Thomas Lubanga, rappellent Jeune Afrique et la BBC.
Sur Think Africa Press, Natalia Ojewska, journaliste et défenseuse des droits de l'homme, se réjouit quant à elle d'un "premier pas modeste vers la justice". De quoi mettre un peu de baume au cœur de l'institution de La Haye. Car, si la CPI a jusqu'ici été bien accueillie par les victimes, elle n'a cessé, ces derniers temps, de subir les saillies verbales de certains dirigeants africains, soulignent le LA Times et The Independent. Lesquels sont convaincus que la Cour mène une chasse aux sorcières contre le continent.
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