19/08/2014
A l’occasion de la journée Internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, le samedi 23 août prochain, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) célèbre le vingtième anniversaire du projet “ La Route de l’esclave “. En effet, il a vu le jour en 1994 à Ouidah, au Bénin, dans le but de faire connaître les accomplissements et les perspectives de cette initiative, qui s’inscrit plus que jamais dans le mandat de l’UNESCO. Cette année il a pour thème Un engagement pour la réconciliation’.
Le projet a trois objectifs principaux :
- contribuer à une meilleure compréhension de ses causes et des modalités d’opération ainsi que des enjeux et des conséquences de l’esclavage dans le monde (Afrique, Europe, Amériques, Caraïbes, l’océan Indien, Moyen Orient et Asie);
- mettre en lumière les transformations globales et les interactions culturelles issues de cette histoire et
- contribuer à une culture de la paix en favorisant la réflexion sur le pluralisme culturel, le dialogue interculturel et la construction des nouvelles identités et citoyennetés.
Cette célébration s’inscrit par ailleurs dans le cadre du 50e anniversaire du projet de l’Histoire générale de l’Afrique, qui avait eu à contribuer à une meilleure connaissance de cette tragédie. De plus, elle préfigure le lancement, en janvier 2015, de la Décennie des personnes d’ascendance africaine (2015-2024).
Le 4 juillet 2013, la Directrice générale de l’UNECO, Irina Bokova, a nommé le célèbre musicien de jazz américain, compositeur et producteur, Marcus Miller, Artiste de l’UNESCO pour la paix et porte-parole du Projet la route de l’esclave.
Le jazzman s’est d’ailleurs déjà fendu de la déclaration suivante “ l’histoire de l’esclavage témoigne de notre capacité à dépasser cette vicissitude. Elle nous montre que le monde peut s’améliorer. Et que nous pouvons faire plus que simplement survivre-nous pouvons aller de l’avant ».
Les autorités politiques de la République Démocratique du Congo, à partir du territoire duquel de nombreux esclaves ont été déporté vers Les Amériques ou encore vers la péninsule arabique, ne semblent pas s’approprier de manière concrète ce douloureux passé. Et si elles le font, elles ne communiquent pas sur leur démarche.
YVES MITONDO
YVES MITONDO
Lire aussi :
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