16/08/2014
En République démocratique du Congo, une vue de Goma sur la rive ouest du lac Kivu.
Photo : MONUSCO/Tony Tumba
Magloire Paluku, le correspondant de RFI en swahili à Goma, explique avoir été victime d’une attaque survenue la semaine dernière. Les menaces envers les journalistes dans l’est de la RDC ne sont pas rares. L'association Journalistes en danger (JED), très active dans cette zone, est scandalisée et demande que les résultats d’enquête soient rendus publics.
Tuver Wundi, le correspondant de l'association Journalistes en danger (JED) à Goma, rappelle que ce n’est pas un cas isolé : « C’est la sixième fois que des hommes en armes menace de mort Magloire Paluku. Il y a d’autres collègues qui ont eu, dans le passé, ce genre de visites. Moi qui vous parle, c’est la douzième fois que des hommes armés non identifiés entrent chez moi. Les enquêtes réclamées n’ont jamais produit de résultat. »
Loin d’être fataliste, JED souhaite que des leçons soient tirées de ces expériences. « Ce que nous voulons pour cette fois-ci, c’est que le cas de Magloire serve de flambeau pour que les services compétents qui ont été saisis, les services de sécurité puissent finalement nous dire qui sont ces personnes qui veulent mettre fin à la vie des journalistes, explique Tuver Wundi. Nous avons demandé à tous les journalistes de ne pas se décourager, de ne pas avoir l’intention d’abandonner le travail. »
JED demande à ce que les résultats des enquêtes menées soient rendus publics. Le gouvernement congolais, par la voix de son porte-parole Lambert Mende, s'est engagé à prendre des mesures pour renforcer sa sécurité et faire la lumière sur cette affaire.
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