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dimanche 23 octobre 2011

Le Rail au Congo Belge

publié aux Editions Masoin (Charles Blanchart)
av. Ernest Masoin, 15 - 1090 Bruxelles



Une aventure africaine hors du commun, celle du rail au Congo Belge. Elle nous est racontée dans une trilogie remarquable. Il nous faut nous incliner devant la ténacité, le courage, la force de caractère des pionniers du rail au Congo Belge. Le but était de lancer des lignes de chemin de fer à travers les immenses savanes, les plaines, les montagnes, et les forêts impressionnantes et grandioses d’Afrique centrale. Ce fut fait en un temps minimum, avec peu de moyens techniques, un génie d’organisation et une grande débrouillardise. La Belgique, petit pays européen, a largement contribué à sortir une immense région d’Afrique centrale d’un isolement profond à cette époque très reculée. Le réseau de moyens de communications du Congo Belge (rail, routes, air et voies navigables) était, au siècle dernier, le plus développé du continent noir, après celui de l’Afrique du Sud.

Le 6 juillet 1898, fut inauguré la première ligne ferroviaire Matadi-Léopoldville (Kinshasa) ; ce colossal et harassant labeur pris huit ans. René-Jules Cornet en parle dans son célèbre livre « LA BATAILLE DU RAIL », paru aux éditions Cuypers en 1947. Des congolais, des européens, dont des belges et des portugais, même des chinois, travaillèrent durement à l’édification de ce chemin de fer. René-Jules Cornet écrit en substance : « … Mais tous les grands travaux ont été coûteux en vies humaines et, proportionnellement, la mortalité qui a frappé les blancs et travailleurs de couleur au cours de la construction du chemin de fer du Congo s’est maintenue dans des limites raisonnables. » (p.369). Au terme d’un long télégramme expédié à Bruxelles, le journaliste Charles Tardieu écrivait : « Nos impressions se résument comme suit : colossales difficultés vaincues ; solutions hardies des problèmes techniques les plus compliqués ; solidité de la voie ; vastes installations ; grande popularité de l’œuvre »..

Ces livres sont le fruit d’un travail minutieux, quasi titanesque, dirigé par l’éditeur Belge, Charles Blanchart. Il s’est entouré de cinq collaborateurs passionnés du rail. Ce sont : Jacques De Deurwaerder qui, après trois ans passés au service de l’Otraco (société de transports au Congo Belge), exerça, de 1951 à 1960, divers commandements dans la Force Publique Congolaise. Il est président de la Fédération belge des Associations d’Amis des Chemins de fer et vice-président de la Société Royale Belge des Amis du Chemin de Fer ; Georges Nève, colonel en retraite du Corps des Transports de l’Armée Belge, président de la Société Royale Belge des Amis des Chemins de Fer ; Michel Robeyns, journaliste free lance, spécialiste des problèmes de transports et ancien enseignant d’agronomie au Cameroun ; Pierre Van Bost , dont le père fut directeur régional à Albertville, au Congo Belge, de la Compagnie des Chemin de Fer du Congo Supérieur aux Grands Lacs d’Afrique (C.F.L.). Cette fine équipe a mené un considérable travail d’historiens, en quêtant des informations auprès de témoins, d’anciens coloniaux, de cheminots, et d’experts en chemin de fer, en examinant des milliers d’archives, des centaines de cartes, des plans et autres iconographies, en découvrant des documents rares et surprenants, pour aboutir à la rédaction de ces trois livres, véritables et vénérables encyclopédies, d’une valeur culturelle inestimable.

Ces trois tomes renferment plusieurs milliers de photographies, cartes et autres documents iconographiques.

Vous pouvez vous les procurer directement auprès des
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