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jeudi 31 juillet 2014

Le gouverneur a.i. de l’Equateur Sébastien Impeto sous menace de suspension par les partis de la Majorité Présidentielle MP

Digital Congo
30/07/2014

Décidément M. Sébastien Impeto, le gouverneur a.i. de l’Equateur dépasse les bornes du zèle qu’il met à effacer son titulaire Alphonse Koyagialo retenu en soins à l’extérieur alors que la haute hiérarchie n’a pas encore pris de décision sur le sort du gouverneur malade, ce qui énerve les formations politiques membres de la Majorité présidentielle MP qui se prononcent pour la suspension du téméraire intérimaire 

L’épée de Damoclès est suspendue sur la tête de Sébastien Impeto, le gouverneur intérimaire qui est le coordonnateur de la Majorité présidentielle à l’Equateur. En effet, vingt-trois des vingt-sept partis de cette plate-forme menacent de le suspendre en cette qualité. 

Le lundi 28 juillet dernier s’est tenu à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur une réunion des présidents fédéraux de 23 partis politiques de la Majorité présidentielle de cette entité provinciale dont le PPRD, le CCU, l’UCL, l’UNADEF, …. Cette plate-forme en compte vingt-sept dans la province.

Les présidents fédéraux de ces partis politiques menacent de demander la suspension du gouverneur intérimaire Sébastien Impeto en sa qualité de coordonnateur de la MP pour l’Equateur. 

A la base de cette menace, les arrêtés que ce dernier avait pris congédiant les membres du cabinet Koyagialo (personnel politique et personnel d’appoint). Ces arrêtés qu’ils jugent « anticonstitutionnels » prient ces membres du cabinet Koyagialo « de rester à la maison jusqu’à nouvel ordre ». 

Il va sans dire que depuis la signature de ces arrêtés, un branle-bas est observé au chef-lieu de province où Sébastien Impeto s’est aliéné plusieurs de ses corégionnaires.
 Le week-end dernier, ces vingt-trois partis ont instamment demandé au gouverneur intérimaire de les annuler. Faute de quoi, ils vont devoir demander à la hiérarchie de la MP sa suspension voire sa déchéance de ses fonctions au sein de cette plate-forme politique. 

D’ailleurs, une marche de protestation a été prévue hier mardi 29 juillet à Mbandaka, mais en dernière minute, elle a été reportée à une date ultérieure. 

Une explication qui ne convainc personne 
Le chargé de communication du gouverneur intérimaire avait tenté de justifier ces arrêtés. Pour ce dernier, « ces arrêtés sont une mesure conservatoire qui avait été prise après avoir soupçonné l’existence d’un réseau mafieux soutirant de l’argent au profit des agents fictifs dans le cabinet du gouverneur Louis-Alphonse Koyagialo ». 

Mais, cette explication qui est une fuite en avant n’est pas du tout convaincante aux yeux de l’opinion de tout Mbandakais. Bien au contraire, pour cette dernière, c’est une sorte de déclaration de guerre contre un gouverneur investi de tous les pouvoirs qui est empêché. C’est même un acte hautement inhumain ! 

Des manifestations devant le bâtiment administratif 
Ces 23 partis politiques de la MP pensent sincèrement que ces arrêtés ne favorisent pas la paix et la cohésion provinciale. Et d’ailleurs, ils ont été à la base des manifestations violentes qui ont eu lieu le mercredi 22 juillet dernier devant le bâtiment administratif où est logé le gouvernorat de province. Durant ces manifestations, trois personnes ont été blessées dont deux grièvement quand la police a violemment dispersé les manifestants. 

Outre la menace de suspension, les 23 partis politiques demandent aux membres du gouvernement provincial de se désolidariser de Sébastien Impeto. Quant aux membres du cabinet Koyagialo, ces partis leur demandent de considérer ces arrêtés comme nuls et de nul effet car ils violent gravement la Constitution. 

Ces 23 partis demandent instamment à l’Autorité morale de la MP, c’est-à-dire au chef de l’Etat de s’impliquer pour que la légalité revienne dans cette partie de la République. 

Une autre réunion de ces 23 partis est prévue ce jeudi 31 juillet au cours de laquelle ils prendront une décision définitive. 

Le gouvernement provincial divisé 
De source digne de foi, nous apprenons que les ministres provinciaux de l’Equateur sont profondément divisés quant à ces actes réglementaires « anticonstitutionnels » du gouverneur intérimaire. Les uns dont nous nous gardons de citer les noms ne mâchent pas les mots pour critiquer vertement et publiquement le gouverneur intérimaire qui outrepasse ses compétences.
 Entretemps, les médias s’en mêlent aussi soit pour appuyer soit pour contredire le gouverneur intérimaire. Une chaîne de radio locale surnommé « radio de mille collines » appartenant à un ancien ministre du gouvernement central s’illustre même par des injures et invectives de bas étage à l’endroit du gouverneur titulaire. 

Bref, la province de l’Equateur ne connaît pas de sérénité. On espère que cette situation ne conduira pas au pire. L’Avenir

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