samedi 23 avril 2011

Revue de la presse congolaise de ce samedi 23 avril 2011

Digital Congo
23/04/2011

Quelques partis politiques ayant pignon sur rue- notamment le MSR- entendent commémorer la date du 24 avril qui passe dans l’opinion congolaise comme la date charnière de l’instauration du pluralisme politique en RDC.

LE POTENTIEL consacre sa manchette au Mouvement social pour le renouveau (MSR) qui tient à marquer d’un cachet spécial la journée du 24 avril 2011. En effet, le président a.i du MSR Yves Mobando a confirmé jeudi dernier l’organisation, par son parti, d’un grand meeting ce dimanche 24 avril 2011.
Objectif : commémorer les 21 ans d’existence du pluralisme politique en RDC.
Le confrère rappelle que l’autorité morale du MSR, Pierre Lumbi, figure au nombre d’acteurs qui ont joué un rôle majeur dans le processus de démocratisation de la RDC.
S’agissant de la question relative à la sécurité des militants et cadres du MSR, en rapport avec la tenue concomitante du meeting de l’UDPS, Yves Mobando s’est montré rassurant. D’ailleurs, il a rappelé que l’UDPS est un parti politique qu’il respecte pour s’être battu afin que la démocratie soit instaurée en RDC. Quant à la lutte du MSR, c’est que la journée du 24 avril soit connue et commémorée comme telle par tout le monde.
LE POTENTIEL signale dans ses colonnes le décès du professeur Félix Malu de la Faculté de Polytechnique de l’Université de Kinshasa (Unikin), directeur général du Centre de recherches et d’études nucléaires de Kinshasa CRENK/K et membre du Pontifical Academy of sciences depuis 1983.

Sous le titre : « Les députés dépités », LE SOFT international note que les députés font grise mine. Ils sont déconfits. Qu’ils appartiennent à l’opposition ou à la majorité, les élus ont laissé tombé les bras. Ils n’ont plus le cœur à l’ouvrage.
Ayant le sentiment d’avoir été laissés pour compte, ils ne décolèrent pas contre les états-majors. Ils pensent que des décisions « en hauts lieux » auraient été prises pour le sacrifier, la législature prenant fin. Alors, « si nous devons mourir, autant mourir les armes à la main », clament-ils. C’est ainsi qu’il faut comprendre le vent de révolte attendu et souvent postposé dans les états-majors.

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