REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE SAMEDI 25 JUIN 2011

Digital Congo

25/06/2011

Sans désemparer, le Rwanda semble avoir trouvé une belle parade pour justifier une nouvelle invasion du territoire congolais, toujours dans sa partie Est, révèle certains journaux paraissant à Kinshasa.

Le Rwanda n’a pas encore assouvi sa soif de se servir des ressources naturelles de la partie orientale de la République démocratique du Congo, soutient LE POTENTIEL dans son article intitulé : « Invasion de la RDC : le nouvel alibi de Kigali ».

Le confrère note que si au milieu des années 1990, la traque des éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) a été, à plusieurs reprises, l’arme justificative des expéditions de Kigali lors de l’invasion par ses troupes du territoire congolais, aujourd’hui il allègue qu’un groupe rebelle menacerait sa sécurité et son régime depuis le parc des Virunga.

AFRICANEWS consacre sa manchette à l’affaire Floribert Chebeya dont le verdict a été prononcé jeudi par la Cour militaire de Kinshasa/Gomba. Selon le confrère, le président de la République, Joseph Kabila, a donné un signal fort en laissant la justice condamner à mort 4 officiers de la Police nationale congolaise reconnus auteurs d’un guet-apens ayant conduit au meurtre de l’activiste des droits de l’homme.

Reste que la partie civile se propose d’interjeter appel en vue de se payer John Numbi qu’elle n’entend pas lâcher.

A propos du candidat de l’opposition à la présidentielle 2011, LA CITE AFRICAINE titre à la Une : « Tshisekedi-Kamerhe : la lune de miel s’éloigne ! ».

La consoeur signale que le sondage « Le point » donne Kamerhe (39% de points), favori face à Tshisekedi (30%). Fort de ce résultat, il vient de mettre en œuvre la plate-forme « Alternance Vital Kamerhe » (AVK). Ce journal note que le leader de l’Unc bénéficie du soutien sans réserve de Ne Mwanda Nsemi, soutien, qui en croire LA CITE AFRICAINE, ne manquera pas de faire mal aux adversaires de Kamerhe tant que Ne Muanda Nsemi et son Bundu dia Mayala martyrisé ont encore pignon sur rue dans toutes les régions sensibles de la République.