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jeudi 14 juillet 2011

Pourquoi Kinshasa a-t-il le gouvernement le plus distrait au Monde ?

lecongo.info
12/07/2011

Le gouvernement Congolais est sans doute l’un des plus absenteistes et inefficaces dans le monde à l’heure actuelle. Jour après jour, des crimes atroces se commettent à l’Est du pays, des milliers de nos mamans et nos sœurs se font violer, nos pères et nos frères se font abattre comme des chiens mais Kinshasa assis sur son confort et ne bouge même pas un doigt… N’est-ce pas une complicité directe à tous ses crimes ?

De mauvaises choses arrivent quand les bons hommes ne font rien… E. Burke

Il n’est plus un secret que le gouvernement de la République Démocratique du Congo dirigé par Joseph Kabila est incapable de contrôler l’assemble du grand territoire de notre cher et beau pays. Il ne faut pas leur en vouloir vous savez. Il n’est surement pas facile d’avoir l’œil à tout moment sur ces 2. 345. 410 kilomètres carrés, mais alors qui est sensé le faire ? Si pas eux ?

En prêtant serment comme président de la RDC en 2006, Joseph Kabila Kabange a déclaré :

« Moi, Joseph Kabila Kabange, président de la République démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la Nation d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République, de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire, de sauvegarder l’unité nationale et de me laisser guider que par l’intérêt général et le respect du droit de la personne humaine, de consacrer toutes mes forces à la promotion de l’idéal commun et de la paix, de remplir loyalement et en fidèle serviteur du peuple les hautes fonctions qui me sont confiées. »

A voir la situation actuelle de notre pays, après la sortie virtuelle des guerres sanglantes, ces paroles de notre président sont restées sans actions et sans effets. En gros, Joseph Kabila n’a pas tenu la promesse qu’il a fait au peuple Congolais en ce jour du 6 Décembre 2006 à 13h05’ à Kinshasa. Mais cela n’empêche pas sa plate-forme politique, le PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie), de contester les prochaines élections, dites « élections de la vérité » prévues le 28 Novembre 2011 à travers toute la République.

Pour quelle raison ? Sur base de quel mérite ? Cela n’est pas le sujet de cet éditorial. A suivre…

Sur la situation précaire de l’Est du Congo, la version des faits selon le gouvernement central à Kinshasa est déplorable et honteuse pour tous les Congolais dignes de ce nom et fiers de cette terre.

Après une réunion gouvernementale tenue dans les heures qui ont suivi les célébrations du 51è anniversaire de notre indépendance [sic] à Lubumbashi, la capitale de la province du Katanga ; le gouvernement congolais en toute unanimité a déclaré que la situation sécuritaire du pays est latéralement « calme », à part quelques bandits opérants dans des coins situés en dehors des centres urbains du Nord et Sud Kivu ainsi que de la Province Orientale.

Cette déclaration « officielle » est outrageuse et démontre ce que beaucoup des Congolais au pays ainsi qu’à l’étranger ont toujours témoigné… Le gouvernement de Kinshasa n’a aucune connaissance de la situation réelle du pays.

Cette déclaration « officielle » met en doute toutes les manœuvres entreprit par Kinshasa avec l’aide la Mission de l’ONU en RDC ou avec l’armée du pays voisin et « ami » du Rwanda.

Le même porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, qui a défendu contre vents et marrées l’invitation de l’armée régulière du Rwanda sur le sol Congolais pour traquer les rebelles Hutus rwandais encore opérationnels dans le Kivu, nous donne ici une histoire carrément à dormir debout.

Il se pourrait bien que le gouvernement de Kinshasa souffre d’une condition médicale causant une perte assez sévère de mémoire. Mais cela n’est pas évident, sinon ils nous l’auront dit ! N’est-ce pas? Ou peut-être qu’ils ont juste oublié « encore ? »…

Il n’a jamais été un secret que les atrocités sur nos mères, nos pères, nos sœurs et nos frères à l’Est du pays sont commises d’une part par ces rebelles rwandais que nous semblons être dans l’impossibilité totale de faire déguerpir de notre riche territoire. La mission de l’ONU (MONUSCO) et le gouvernement de Kinshasa, les ont accusés à plusieurs reprises. Et bizarrement ils se sont volatilisés ?

Et tout d’un coup ce danger présentement incontrôlable aurait miraculeusement disparu de notre pays. Dieu soit loué. Sommes-nous ainsi invités à louer les cieux de nous avoir épargné cette situation infernale ? Je ne pense pas, car cela serait tout simplement hébété.

En conclusion, Joseph Kabila et le gouvernement de Kinshasa ont jeté l’éponge sur cette lutte pour la défense de l’intégrité de notre territoire comme promis il y a cinq ans à Kinshasa lors de son discours d’investiture.

Eradiquer cette menace rwandaise de notre pays ne semple pas être un défit insurmontable. Selon les estimations de toutes les forces engagées dans cette lutte contre les sauvageries commises à l’Est, les rebelles Hutus (Interahamwe, qui signifie : ceux qui se lèvent/travaillent/se battent/attaquent ensemble) sont dénombrés entre 4000 et 6000 hommes. Pour un pays comme la RDC qui a actuellement la deuxième plus grande armée en Afrique avec au moins 130,000 soldats sans compter les forces de la Police Nationale Congolaise, la Garde Républicaine ainsi qu’environ 22, 300 militaires des forces spéciales et ajouter a ce nombre les 17,498 casques bleus de la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la « Stabilisation » du Congo) ; nous arrivons à un total presqu’astronomique et proportionnellement étouffant pour les quelques 4000 ou 6000 rebelles rwandais (FDLR) semant la terreur à de nos familles dans notre pays.

La seule raison serait tout simple, selon moi, le manque impitoyable de volonté de la part de toutes les forces impliquées à la résolution soudaine de cette crise qui tient tout notre pays otage de sa grande et glorieuse destiné.

Malgré l’exécration du gouvernement de Kinshasa, les Congolais ordinaires à travers le monde ainsi qu’au pays, ne cessent de dénoncer aussi fort que possible tous ces actes de barbarie commis sur notre population.

Pendant que le gouvernement de Kinshasa célébrait les 51 ans d’indépendance [sic] de la RDC, un groupe des femmes congolaises vivant en Europe se sont levées pour dénoncer ces crimes à l’Est, crimes que nos propres dirigeants ont l’audace de nier l’existence. Elles se sont juré de parcourir leur marche à pied.

De Paris (France), elles se sont promis de livrer un message dans la capitale parlementaire européenne de Bruxelles (Belgique). Ce périple combien louable et qui m’a sincèrement mis des grosses gouttes des larmes aux yeux va couvrir une distance de plus de 350km, et à pied. Quel amour. Quelle abnégation.

Parties le jeudi 30 Juin 2011 de l’« Esplanade des Droits de l’Homme », au Trocadéro à Paris, les participantes vont marcher pendant 14 jours pour atteindre la capitale Belge et Européenne, Bruxelles. En éduquant toutes les villes et communautés sur leur itinéraire sur la situation réelle à l’Est du Congo.

Marie Inyongo, l’une des organisatrices a confié :

« Dans cette guerre économique pour le contrôle des ressources minières du Kivu, les groupes armés ont recours au viol comme arme de guerre pour détruire les communautés, pousser les populations à fuir et vider la région de ses habitants ».

Une étude à été récemment publié sur la fréquence à laquelle des viols se commettent à l’Est du Congo. Il a été démontré qu’au moins 1100 femmes sont victimes de viol chaque jour à l’Est du pays, soit 45 cas de viols chaque heure… N’est-ce pas un son d’alarme qui devrait normalement pousser tout gouvernement à effectuer un examen de conscience, puisque le président Joseph Kabila et son gouvernement ne sont pas convaincus de ses infractions qui sont d’ailleurs commises par les rebelles rwandais FDLR, les forces régulières de l’armée congolaise, les divers groupes armés dans la région et les rebelles ougandais de LRA.

La distance entre Kinshasa et Goma est presque 1.575 km. Il y a au mois 1152 viols par jour à l’Est du Congo. Ce qui nous pousse à dire « une femme est violée à chaque kilomètre en partant de Goma pour Kinshasa ou vice versa » et cela dure depuis plus de 10 ans, mais le ministre de l’information, qui bizarrement ne sait rien, et porte-parole du gouvernement n’a toujours pas attendu ces cris assourdissantes de nos mères et nos sœurs pour enfin changer son discours indignant !

Si les femmes congolaises vivant à plus de 6.265 km de Goma ont attendus les pleurs de nos mères et sœurs et se sont torturées corps et âmes pour crier haut et fort leurs heurts, leurs douleurs, comment expliquer qu’un gouvernement installé juste à 1.575 km reste encore sourd ? Ou ne fut-ce que se joindre à notre exhortation et à enfin agir? Que faut-il au gouvernement de Kinshasa pour se réveiller et tenir leur « promesse » d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République, de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire, de sauvegarder l’unité nationale et de se laisser guider que par l’intérêt général et « le respect du droit de la personne humaine », de consacrer toutes leurs forces à la promotion de l’idéal commun et de la paix, de remplir loyalement et en fidèle « serviteur du peuple » leurs hautes fonctions qui leur ont été confiées il y a 5 ans ?

Sachez que ce ne sont pas leurs femmes et leurs filles qui sont violées à tour de rôle parce que souvent, leurs femmes et leurs filles vivent paisiblement en Europe ou en Amérique.

Bentley Lumumba

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