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dimanche 15 janvier 2012

Autour des élections 2011 : La classe politique congolaise entre «Morale» et «Immorale»

Le Potentiel 
15/01/2012 
Par Freddy Monsa Iyaka Duku

La République démocratique du Congo traverse une période cruciale. Elle ne sera pas seulement marquée par une «crise politique» aux conséquences incalculables, mais également par «une crise de conscience». La Société congolaise est en péril tant il est vrai que l’on assiste lentement mais sûrement à la décadence des valeurs, si cela n’est pas encore fait. 



«La vérité, avec un grand V, émanant du peuple, c’est que quelles que soient les imperfections, il y a un candidat qui est sorti du lot….». «…Les évêques posent de vrais problèmes, mais on ne peut proposer des solutions extrêmes…» 

Des déclarations de deux hauts cadres politiques qui posent réellement un problème d’ordre moral et d’éthique. En les relisant sereinement, on est totalement abasourdi de constater que pour ces cadres politiques, quel que soit le niveau de tricherie qui a émaillé cette élection, on ne peut sanctionner, ni rétablir la justice. L’essentiel étant que l’on gagne. N’importe comment et à tout prix, dirait-on. 

Ce qui explique même cette méprise observée à la suite de ces plaintes, vite expédiées et minimisées, faute de preuves. Leur examen ne concernait que la forme et non le fond, au nom de la «légalité». Dura lex, sed lex, dirait-on. Ces déclarations, confirment en elles-mêmes que les élections 2011 ont été entachées d’irrégularités préméditées. Que les rapports de différentes missions d’observations tant nationales qu’internationales dénonçant des déficiences sérieuses ne sont pas un montage grossier, mais des réalités. Quant aux contestations, elles demeurent également fondées. Un tripatouillage unique en son genre. Pour preuve, elles n’émanent pas seulement de l’Opposition contre la majorité ou vice-versa, mais entre alliés d’une même famille politique. Indigeste et Nauséabonde. 

Mais les faits étant ce que la CENI a décidé, ils demeurent tels. Qu’on le veuille ou pas. 

L’épisode a tout l’air d’un roman policier. Un crime vient d’être commis. Il est tellement «parfait», toutes les traces ayant été éliminées, que l’on demande aux victimes d’apporter des preuves du crime. Faute de quoi, elles n’ont qu’à se taire. La déchéance 

Il est un fait qu’un tel état d’esprit choque les consciences sereines. Que la République démocratique du Congo se trouve véritablement devant un cas de conscience tant politique que morale. Car, la recherche d’une vraie conscience, la quête de la vérité vraie tendent vers l’humanisation. 

Le peuple congolais ne peut se prendre en charge, s’assumer que si l’on éveille en lui le réflexe national, la conscience patriotique, la conscience tout court. Pour qu’il soit véritablement un être humain. 

Aussi, la vérité permet d’accéder à ce stade, de marcher dans la droiture, de savoir distinguer le vrai du faux, le bon du mauvais, le beau du vilain. La conscience et la vérité, se sont donc des vertus cardinales.

Mais qu’aujourd’hui les élections 2011 en RDC soient un modèle unique en Afrique avec des irrégularités relevant de la culture de la tricherie, et qui ne cadrent nullement avec des avancées démocratiques enregistrées jusque-là dans le continent, ce n’est pas une plaidoirie digne d’éloges. Ni une palme d’or. C’est une condamnation, un sévère réquisitoire qui cloue au pilori tout un peuple, tout un Etat et toute une Nation... ainsi que ses dirigeants totalement déplumés. 

Il est vrai que c’est toute la société congolaise qui est humiliée. Elle est en décadence dans la mesure où il n’y a plus de repère et ne pourra jamais, jusqu’à preuve du contraire, être citée en exemple. Drôle de performance en 2011. La RDC est devenue une société immorale où les vices sont devenus des vertus. L’échelle des valeurs a été renversée. 

DES JOURS SOMBRES EN PERSPECTIVE 
Le choc est dur. L’onde de celui-ci se répercutera sur toute l’étendue du pays. Elle touchera tous les secteurs de la vie nationale. Déjà, les concepts «élection», «démocratisation» sont mis à mal. Toutes les institutions de la république seront gravement affectées, fragilisées et ses animateurs manipulables à souhait pour autant qu’ils sont désormais alignés aux commanditaires des fraudes. Difficile dans ces circonstances de relever les grands défis de la reconstruction nationale, d’un développement durable. 

La classe politique est allée plus loin. Jamais dans l’histoire de ce pays l’on atteint un tel niveau d’aliénation mentale, de l’auto - destruction et d’asservissement. L’excellence, la conscience, la morale sont en train d’être immolées à l’autel de la médiocrité, de l’assujettissement, de l’inconscience et de l’immoralité. Qu’est-ce qui reste encore du beau, du vrai pour être fier d’être Congolais dès lors que l’on aura perdu tous les réflexes ? Rien du tout. 

Les prochains jours s’annoncent sombres. Le mal est profond. L’on est en train de commettre un «crime parfait». Un crime contre la nation. Une trahison. 

Le «Procès historique» de l’Etat, de la nation, du peuple congolais vient de commencer

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