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mardi 20 novembre 2012

RDC: le M23 dit être entré dans Goma

RFI 
20/11/2012 
Par Ursula Soares

Des combattants rebelles du M23 célèbrent la chute
de Rumangabo, à 23 km au nord de Goma, le 28 juillet 2012.
REUTERS/James Akena 
Dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), les combats ont repris, à la mi-journée, entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise, aux portes de Goma, capitale du Nord-Kivu et se sont étendus autour de l’aéroport de la ville. En début de soirée, les rebelles du M23 affirmaient être entrés dans Goma et contrôler une partie de la ville – une information démentie par le gouverneur de la province. La France, par ailleurs, demandera, ce soir, au conseil de sécurité de l’ONU de condamner « sans tarder » le M23. 

Après une matinée d’accalmie, les combats ont repris et se sont rapprochés du centre-ville de Goma. Des tirs ont été échangés dans le quartier de Munigi, à quelques km du centre ville et autour de l’aéroport. Selon le porte-parole militaire du M23, les forces armées congolaises ont ouvert le feu alors que les troupes rebelles avaient commencé à opérer un retrait sur les positions qu'elles occupaient samedi. La version de l'armée congolaise est radicalement différente. Selon le porte-parole des FARDC, c’est l’armée qui a été victime d'une agression des rebelles.


En fin de journée, les rebelles du M23 affirmaient être entrés à Goma. Joint par RFI, le porte-parole du mouvement, Vianney Kazarama, précisait que le nord est de la ville était sous leur contrôle. 

Vianney Kazarama 
Porte-parole du M23 
Les combats sont en train de se dérouler dans la ville de Goma. 
Écouter (01:00) 
19/11/2012
par Cyril Bensimon 

Joint par RFI, le gouverneur du Nord-Kivu a tenu à démentir cette affirmation. Pour Julien Paluku, ce sont les Forces armées de RDC (FARDC) qui contrôlent Goma : 

Julien Paluku 
Gouverneur du Nord-Kivu 
Écouter (00:39)
19/11/2012 
par Christine Muratet 

Dans la journée, les combats ont, en tout cas, été particulièrement nourris autour de l'aéroport. 

Jointe par RFI, à 17h30, heure locale, une habitante de Goma, résidant dans les environs de l’aéroport, confirmait la reprise des combats avec notamment des tirs à l’arme lourde. Des échanges de tirs qui ont provoqué « la panique » affirmait-elle. 

Témoignage d'une habitante de Goma 
Tout le monde est terré chez soi. 
Écouter (00:49)
19/11/2012 
par Charlotte Idrac 

Quelques heures plus tôt - avant la reprise des combats - le M23 publiait un communiqué pour « exiger » que le gouvernement déclare officiellement à la radio et à la télévision « l’ouverture de négociations politiques directes avec le M23 » et la « démilitarisation de la ville et de l’aéroport de Goma ». Cependant, ces exigences ont été immédiatement rejetées par les autorités congolaises qui refusent de négocier avec les rebelles du M23. 

Le Rwanda accuse la RDC 
Le porte-parole de l’armée rwandaise a affirmé que l’armée congolaise a « délibérément » bombardé le territoire rwandais, ce lundi. Joint par RFI, le général Joseph Nzabamwita, affirme que des obus sont tombés dans la zone de l’aéroport de Gisenyi, une localité frontalière de Goma. « Les bombes sont tombées à l’aéroport, dans la ville de Gisenyi. Elles venaient de la ville de Goma. Elles ont été tirées par les FARDC. Il s’agissait des tirs de tanks T55, de plusieurs obus de mortiers. Cela ne pouvait pas être un accident » a-t-il affirmé. 

La RDC a aussitôt démenti avoir ordonné des tirs contre le Rwanda. Joint par RFI, le porte-parole de l’armée congolaise pour la province du Nord-Kivu, le lieutenant colonel Olivier Hamuli, dément que de tels tirs aient pu être délibérés. « Nous n’avons jamais lancé des bombes ou des attaques sur le Rwanda. Si jamais il y en a eu, c’est un acte commis par inadvertance et par un individu isolé et non pas un acte prémédité qui aurait été commandé par sa hiérarchie militaire » affirme, de son côté, l'officier congolais. Il renvoie, par ailleurs, l'accusation vers Kigali. Selon lui, des obus de mortier venant du Rwanda sont tombés sur la ville de Goma. Ils ont fait des blessés qui ont dûs être hospitalisés. 

L’ONU évacue ses employés 
Dès demain, mardi 20 novembre, les Nations unies vont évacuer leur personnel « non essentiel » de la ville de Goma. En revanche, ses casques bleus resteront dans la ville « pour assurer leur mission de protection des civils » a précisé Kieran Dwyer, porte-parole des forces de maintien de la paix de l’Onu. Il a également confirmé que « la situation à Goma reste très tendue » et que lors de l’attaque, près de l’aéroport, « d’intenses tirs d’obus ont atterri près des troupes de la Monusco (la mission des Nations unies dans le pays » a-t-il ajouté. 

La France, par ailleurs, présentera ce soir, une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU pour demander un renforcement des sanctions internationales contre les rebelles du M23. Gérard Araud, ambassadeur de France à l'ONU, a précisé que Paris évoquerait aussi l’implication éventuelle d'autres pays dans le conflit. 

De son côté, la présidente de la commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, a condamné ce lundi après-midi, dans un communiqué, l'offensive militaire lancée par le M23 dans la zone de Goma. Elle a notamment demandé à la rébellion d'y mettre un terme immédiat, sans condition. La présidente de la commission de l’UA a également condamné les violences perpétrées contre la population civile et demandé que tout soit fait pour un accès humanitaire sans entrave. 

Réaction également de Washington. Les Etats-Unis ont mis en garde contre ces événements qu’ils qualifient de « très dangereux ». 

Depuis ce week-end, des milliers de personnes, notamment des déplacés du camp de Kanyaruchinya, ont dû fuir une nouvelle fois pour trouver refuge chez des proches, dans la forêt, ou de l’autre côté de la frontière, au Rwanda.

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