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mardi 20 novembre 2012

RDC : les FARDC se repositionnent dans les points stratégiques de Goma

Radio Okapi
20/11/2012-07 h 40

Des rebelles du M23 dans une localité du Nord-Kivu
Photo AFP
La ville de Goma reste sous le contrôle des Forces armées de la RDC. Certaines unités qui s’étaient retirées de la ville, lundi 19 novembre, après l’échange des tirs avec les rebelles du M23 autour de l’aéroport de Goma ont repris leurs positions dans les différents points stratégiques du chef-lieu du Nord-Kivu. Après une nuit relativement calme, l’aéroport reste toujours sous le contrôle des FARDC appuyées par les forces onusiennes. La population s’est réveillée avec un peu moins d’inquiétude que la veille. 

A Birere, quartier populaire de Goma, les jeunes gens étaient en allégresse ce mardi matin. Ils se disent heureux de voir les FARDC revenir dans la ville dès l’aube. Certaines unités l’avaient quittée lundi dans la soirée. Ces jeunes se sentaient alors livrés aux rebelles du M23 qui menaçaient de prendre la ville. 


Les habitants de Birere affirment avoir vu, pour la première fois hier, les FARDC tirer des obus en direction du Rwanda. « Un geste que nous attendions depuis longtemps », ont-ils confié à Radio Okapi. 

Kinshasa et l’ONU accusent le Rwanda de soutenir les rebelles du M23. Ce que Kigali dément. Formés d’ex-rebelles intégrés dans l’armée congolaise en 2009, le M23 revendique l’application d’un accord de paix signé entre l’ex-rébellion du CNDP et le gouvernement congolais. 

Après une offensive majeure lancée dimanche qui les a conduits à moins de 5 kilomètres de Goma, les rebelles ont exigé du gouvernement des négociations directes dans les 24 heures et la réouverture du juteux poste frontalier de Bunagana – à la frontière avec l’Ouganda – qu’ils contrôlent depuis juillet. Ce que le gouvernement a refusé préférant poursuivre les discussions avec le Rwanda qu’il considère comme le véritable agresseur de la RDC. 

Les autorités rwandaises ont accusé lundi l’armée congolaise d’avoir « délibérément bombardé » la ville de Gisenyi avec des chars et des mortiers. Selon le général rwandais Joseph Nzabamwita, ces tirs ont fait deux morts. L’armée congolaise a réfuté avoir ordonné de tels tirs, sans exclure la possibilité d’un tir accidentel. 

Lundi après-midi les rebelles ont tiré plusieurs obus de mortier vers l’aéroport tenu par la garde républicaine congolaise et le camp militaire de Katindo, selon une source militaire occidentale. Selon une source hospitalière, une vingtaine de blessés auraient été admis à l’hôpital Heal Africa, dont l’un est décédé. 

Condamnations 
Sur le plan diplomatique, la France devait présenter lundi une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU demandant un renforcement des sanctions internationales contre les rebelles congolais. Cette résolution évoquera l’implication éventuelle d’autres pays dans le conflit, a annoncé l’ambassadeur de France à l’ONU, Gérard Araud. 

Samedi 17 novembre dernier, alors que les rebelles avaient pris le contrôle de Kibumba (30 km de Goma) le conseil de sécurité de l’ONU a demandé au M23 de cesser toute progression vers Goma, exigeant par la même occasion tout soutien à cette rébellion. « Le M23 a complètement ignoré ce qu’avait dit le Conseil de sécurité », a expliqué l’ambassadeur français. 

L’Union européenne, l’Union africaine et les Etats-Unis ont condamné l’offensive du M23 et l’ont appelé à y mettre un terme. 

Dimanche, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avait assuré que les 6.700 Casques bleus basés dans le Nord-Kivu allaient y rester. 

Négociations 
L’opposant Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale de la RDC a appelé dimanche le gouvernement congolais à négocier avec les rebelles du M23. 

« C’est le moment de faire taire les armes et de discuter avec les mutins de façon à éviter la répétition de l’histoire», a-t-il recommandé. 

« Devant une armée infiltrée, une armée qui a connu des mixages, des brassages, des intégrations à la congolaise, nous disons qu’on va faire tuer nos militaires inutilement sur le front. Il n’y a pas de honte à négocier », a déclaré Vital Kamerhe arrivé en troisième position à la présidentielle de novembre 2011. 

« Il y a une complicité au plus haut sommet de l’Etat dans la situation de l’Est. Moi je pense que M Kabila [le président de la RDC] doit répondre de ses actes vis-à-vis du parlement. Est-ce que vous savez que depuis le déclenchement de cette déstabilisation du pays, Kabila n’a jamais fait une adresse à la nation déclarant l’Etat de guerre tel que la constitution le stipule ? », a déclaré pour sa part l’opposant Olenga Nkoyi. 

Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais : « Nous n’irons pas dédouaner le Rwanda en désignant un autre agresseur qui n’est qu’une fiction montée pour cacher l’agresseur. Le Rwanda n’occupera pas un seul mètre carré du Congo. Ce n’est pas parce qu’il y a ce déséquilibre que le Rwanda devient notre maître. Ça ne se fera pas. La résistance va continuer. Même s’il venait à occuper Kinshasa, ça ne rendra pas pour autant légitime la présence du Rwanda au Congo ». 

Ecoutez l’interview de Lambert à Radio Okapi ce mardi matin:


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