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vendredi 28 décembre 2012

Croix sur Kampala et place à Brazzaville pour la localisation des pourparlers entre le gouvernement et le M23

Digital Congo 
28/12/2012 

Parce que la présidente tournante de la CIRGL va passer le 1er janvier 2013 de l’Ouganda à la République du Congo, ipso facto le président Museveni va passer à son pair Denis Sassou Nguesso le relai de la facilitation des négociations entre le gouvernement et le M23 

Nouvelle donne dans la localisation des pourparlers entre le gouvernement et le M23. La présidence tournante de la CIRGL sera assurée par le Congo/Brazzaville à partir du 1er janvier 2013. Kampala est appelé à céder le témoin de la facilitation à Brazzaville. Soulagement du côté congolais dans la mesure où l’Ouganda est expressément cité parmi les souteneurs de l’agression en cours. Toutefois, les chefs d’Etat de la CIRGL peuvent en décider autrement. Le M23 pourrait aussi s’y opposer suite à la proximité à Kinshasa, hostile à ce mouvement créé et soutenu par Kigali et Kampala. 


La trêve décrétée à Kampala, capitale de l’Ouganda, dans le cadre des négociations engagées entre le gouvernement et les rebelles du M23 risque de s’éterniser. Le 4 janvier 2013, date prévue pour la reprise des pourparlers, c’est une autre ville de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) qui devra abriter, sauf avis contraire des chefs d’Etat des pays membres, ces négociations. Cette délocalisation tiendrait par le fait que la présidence tournante de l’Ouganda expire le 30 décembre 2012. Des sources internes de la CIRGL indiquent que c’est le Congo/Brazzaville qui devait succéder à l’Ouganda. C’est donc Brazzaville qui devait, vraisemblablement, accueillir la prochaine étape des pourparlers entre Kinshasa et le M23. 

Cette option exclut, ipso facto, Kampala de la facilitation du dialogue engagé entre les deux parties en conflit dans la partie Est de la RDC. Si Kampala se trouve dans l’incapacité d’abriter les pourparlers entre le M23 et le gouvernement de la RDC, ce n’est pour autant que le dialogue serait suspendu entre les deux parties. Cependant, ce changement de décor ne sera sans conséquence dans la suite des négociations. 

Dans l’hypothèse où la CIRGL, qui parraine ces négociations, se plie au principe qui guide son fonctionnement, rien n’empêchera Brazzaville de prendre le relais de Kampala. Toujours est-il que les chefs d’Etat des pays membres de la CIRGL peuvent laisser l’Ouganda poursuivre sa facilitation. Toutefois, rien n’est définitivement acquis. 

Par le fait de son appartenance à l’espace francophone, Brazzaville serait mieux placée pour arbitrer les négociations entre les frères ennemis congolais. En plus, sa proximité avec Kinshasa, siège des institutions de la RDC, lui donne toutes les faveurs des pronostics. C’est donc peu probable que les chefs d’Etat de la CIRGL maintiennent l’Ouganda dans son rôle de facilitation. Un autre argument joue en défaveur de l’Ouganda. C’est notamment, les griefs mis à charge de Kampala dans le dernier rapport du groupe d’experts des Nations unies qui le cite parmi les principaux appuis aux rebelles du M23. Ce qui a toujours posé un problème de neutralité dans sa conduite des négociations menées dans le cadre de la CIRGL. 

Ce serait véritablement un soulagement dans la mesure où les Congolais ne vont plus subir l’humiliation dictée par le concours des circonstances et le hasard du calendrier, de voir l’un des pyromanes joué aux sapeurs-pompiers. Un bon débarras ! 

Un rôle planifié d’avance 
En réunissant tous les éléments du puzzle, l’on comprend aisément le sens de la tournée qu’a mené dans deux pays de la CIRGL le président du Congo/Brazzaville, Denis Sassou Nguesso. La première étape de cette tournée l’a amené à Kigali, au moment où l’on avalisait à Kampala l’accord obligeant le M23 à se retirer de la ville de Goma. 

A Kigali, le président Sassou s’est longuement entretenu avec son homologue rwandais, Paul Kagame, appelant, au terme des échanges, toutes les parties impliquées dans l’accord de Kampala à s’abstenir de poser des actes contraires au compromis dégagé dans le cadre de la CIRGL. On était encore loin d’imaginer que le président du Congo/Brazzaville prenait déjà l’étoffe du prochain facilitateur du dialogue gouvernement-M23. D’ailleurs, il ne s’est pas arrêté là. 

Après Kigali, c’est à Kinshasa que Denis Sassou Nguesso est venu rencontrer le président de la RDC, Joseph Kabila. Le choix de Kinshasa et Kigali n’est pas gratuit. C’était sans doute l’occasion pour le président Sassou de sonder les profondeurs des pensées de l’un et de l’autre de ces dirigeants opposés dans le conflit de l’Est de la RDC, bien avant d’enfiler le manteau de facilitateur comme prévu par la CIRGL. 

C’est pour dire que Brazzaville a pris tout son temps pour mieux entamer son nouveau rôle de facilitation des pourparlers entre le M23 et le gouvernement de la RDC. Fin connaisseur de la sous-région, le président Denis Sassou ne pouvait s’engager sans connaître tous les méandres de la question. Compté parmi les doyens des présidents en exercice dans la région, son expérience est un atout indéniable. 

Mais, la grande inconnue demeure le M23 qui pourrait manifester quelques réticences à faire le déplacement de Brazzaville, trop proche de Kinshasa. Cette délocalisation pourrait causer des soucis à ce mouvement rebelle. Des problèmes de sécurité devaient donc être posés par le M23, avant tout déplacement. Le doyen Sassou Nguesso puisera certainement dans sa riche expérience pour rassurer le M23/RDF. 

Débuté le 9 décembre 2012, le dialogue a été suspendu le 21 décembre. La facilitation ougandaise avait justifiée ce report « prenant en compte des contraintes liées à la disponibilité, durant les fêtes de fin d’année, du personnel technique d’appui indispensable au bon déroulement des travaux ». 

Pendant les deux semaines de pourparlers, des progrès assez notables ont été enregistrés. Il s’agit notamment de l’adoption du Règlement intérieur ; les points constituant l’ordre du jour du dialogue ont été adoptés, à savoir la revue de l’Accord de paix du 23 mars 2009 ; les questions sécuritaires ; les questions sociales, politiques et économiques; le mécanisme de mise en œuvre des résolutions qui seront prises au terme du dialogue. 

En dépit des progrès substantiels ainsi accomplis, le consensus n’a pas été dégagé sur un point en rapport avec le cessez-le feu. Cette divergence a persisté jusqu’à la suspension des pourparlers. 
Le Potentiel

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