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samedi 22 décembre 2012

Et pour la prochaine fin du monde, des astéroïdes géants heurtent la Terre

Le Monde.fr
22/12/2012

Une photo de la Voie lactée, prise le 17 décembre par le télescope spatial Hubble
AFP/F. Ferraro

Les prophètes de l'apocalypse peuvent se rassurer. Ils ont encore de quoi tenir leurs ouailles en haleine pendant quelques décennies – et ce même si leurs funestes prédictions se sont avérées, vendredi 21 décembre, dénuées de toute réalité. Ils peuvent désormais miser sur une série de nouvelles échéances, toutes candidates à l'apocalypse.



La première est toute proche: il s'agit du 15 février 2013. A cette date, le dénommé 2012-AD14, un astéroïde d'une cinquantaine de mètres de diamètre, ne devrait passer qu'à quelque 25 000 km de la surface de la Terre – soit environ 10 000 km sous l'orbite des satellites géostationnaires... Hélas pour les guetteurs de fin du monde, la probabilité de collision est quasi nulle. Et, quand bien même elle aurait lieu, les 120 000 tonnes du gros caillou ne viendraient pas à bout de l'humanité.

Alors ? Une autre opportunité se présentera le vendredi 13 avril 2029, avec l'approche d'un autre astéroïde géocroiseur du nom d'Apophis, alias 2004-MN4. Ce jour-là, ce patatoïde de 250 mètres devrait passer à environ 35 000 km de la Terre – dix fois moins que la distance Terre-Lune ! "La probabilité de collision est quasi nulle, précise l'astronome David Bancelin, chercheur à l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides et auteur d'une thèse d'astrométrie sur Apophis. Mais cela n'a pas été toujours le cas : lorsqu'il a été détecté, en 2004, la probabilité d'impact pour 2029 était évaluée au-dessous du pour-cent. Mais les mesures menées le 25 décembre 2004 ont porté cette probabilité à une chance sur 43, puis à une chance sur 38 le 27 décembre."

Les données de trajectoire obtenues le lendemain, poursuit M.Bancelin, ont cependant réduit à "presque rien" les risques d'un impact qui, pour le coup, serait assez cataclysmique. 

UNE CHANCE SUR 500 000 
Mais, objecteront les apôtres de la fin du monde, "presque rien", c'est toujours quelque chose. D'autant que les 27 millions de tonnes d'Apophis repasseront dans les parages de la Terre le dimanche 13 avril 2036, "avec une probabilité d'impact d'environ une chance sur 500 000", précise M. Bancelin. C'est très peu, mais c'est tout de même cent fois plus de chances que de tirer les six bons numéros de la loterie nationale... 

Apophis reviendra régulièrement nous tourmenter. Dans une récente étude publiée dans la revue Solar System Research, des chercheurs russes conduits par Leonid Sokolov (université de Saint-Pétersbourg) calculent pas moins de 13 impacts possibles entre 2036 et la fin du siècle. Toujours avec des probabilités très faibles, de l'ordre d'une chance sur un million, voire d'une sur dix millions.Infiniment faibles, mais infiniment supérieures à la probabilité qu'un antique calendrier méso-américain du milieu du Ier millénaire de notre ère soit susceptible de prédire la fin des temps...

La date la plus intéressante pour les marchands d'apocalypse est peut-être celle du 5 février 2040. Le redoutable 2011-AG5 – d'une taille comprise entre 100 et 300 mètres – sera alors tout proche de la Terre, et les calculs de la NASA donnent actuellement une chance sur 600 qu'un impact ait lieu. Tout le sel de 2011-AG5 est qu'il est désormais hors de notre vue : impossible d'améliorer l'évaluation du risque. "Des fenêtres d'observabilité ne s'ouvriront qu'en 2013, 2015, 2016 et 2018, puis à la fin de 2022", raconte l'astronome. De quoi ouvrir quelques fenêtres d'activité aux prévisionnistes de la fin du monde. 
Stéphane Foucart

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