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mercredi 26 décembre 2012

Irresponsabilité: Conseil des ministres : "Tout va bien...", selon le ministre de l’Intérieur

Congo Independant 
24/12/2012

Vue d’une réunion du conseil des ministres
à Kinshasa.
"Joseph Kabila" a présidé, le vendredi 21 décembre, à la Cité de l’Union africaine, une réunion du conseil des ministres. Comme à l’accoutumée, les "débats" se sont déroulés dans une ambiance nonchalante. Aucune décision majeure n’a été annoncée. Le ministre de l’Intérieur, le PPRD Richard Muyej Mangez, a entonné le refrain habituel selon lequel "la situation sécuritaire du territoire demeure relativement calme...Sauf... ". Des propos effarants de la part du gouvernement d’un Etat dont une partie du territoire national est occupée par des forces rebelles. 


Le Congo dit démocratique serait-il dirigé par des hommes et des femmes souffrant de l’"autisme"? L’autisme se définit comme une "attitude pathologique de détachement de la réalité extérieure accompagnée de repliement sur soi-même". C’est en tous cas le sentiment que donnent "Joseph Kabila" et les membres de son gouvernement. Ceux-ci donnent l’impression de vivre sur une autre "planète". 

A l’issue d’une réunion très ordinaire du Conseil des ministres, présidée, le vendredi 21 décembre, par le locataire du Palais de la Nation, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a lu son compte-rendu. On retiendra, pour l’essentiel, le rapport fait aux membres de l’exécutif national respectivement par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Richard Muyej Mangez, et son collègue en charge de la Défense, le pharmacien Alexandre Luba Ntambo. 

Politiquement irresponsable 
Il importe d’ouvrir la parenthèse pour signaler que "Joseph Kabila", le premier à prendre la parole, a commencé par rappeler aux membres du gouvernement que "la défense nationale fait partie des priorités de l’action publique" du pays en soulignant au passage le "bon déroulement de la campagne de recrutement" de nouvelles unités au sein des Forces armées de la RDC. Il a invité les personnalités présentes "à s’impliquer en tant que gouvernement pour la réussite totale de cette opération" laquelle, selon lui, vise à "rajeunir les effectifs de nos forces combattantes". Il est assez surprenant de constater que la communication sur le recrutement de soldats a été faite non pas par le ministre de la Défense ou le chef d’état-major général de l’armée mais par le chef de l’Etat qui est pourtant politiquement irresponsable. "Le gouvernement conduit la politique de la Nation. La défense, la sécurité et les affaires étrangères sont des domaines de collaboration entre le président de la République et le gouvernement" (article 91, alinéa 2 et 3). Par "collaboration", le législateur ne voulait-il pas dire que le président de la République doit être "pleinement informé" et non co-gérer avec le gouvernement qui, seul, rend compte devant l’Assemblée nationale? On le voit, "Joseph Kabila" continue donc à exercer un pouvoir exclusif sur les questions touchant à la défense en dépit du fait qu’il a donné toute la mesure de son ignorance en la matière. Fermons la parenthèse. 

Qu’en est-il de la sécurité des personnes et des biens aux quatre coins du pays? Dans le rapport fait au Conseil sur l’"état du territoire national", le ministre Muyej s’est montré plutôt optimiste. Selon lui, "d’une manière générale, la situation sécuritaire du territoire demeure relativement calme". Et ce, "hormis les cas d’insécurité récurrents enregistrés dans la province du Nord Kivu suite à l’activisme criminel des éléments du M23 et de quelques autres groupes armés locaux et étrangers". Quelles sont les dispositions prises par l’exécutif national pour mettre fin à la situation décrite ci-haut? Silence radio. L’adjectif "récurrents" utilisé par ce membre du gouvernement voudrait-il signifier que l’insécurité au Nord Kivu releverait désormais d’une sorte de fatalité? 

Concernant le Nord Kivu toujours, le ministre de l’Intérieur a fait par ailleurs rapport de la mission qu’il a effectuée à Goma "en vue d’y restaurer l’autorité de l’Etat après l’occupation de cette ville". Il a évoqué, dans la foulée, des "informations détaillées" notamment sur le "braquage" perpétré les 11 et 16 décembre sur des véhicules transportant la paie des enseignants du territoire de Rutshuru et des espèces sonnantes et trébuchantes destinées à la succursale de la BIAC à Goma. Selon Muyej, les deux actes de banditisme seraient imputables à des "malfrats" non-autrement identifiés. Ceux-ci auraient trouvé refuge au Rwanda. Signalons que mardi 18 décembre dernier, des dépêches d’agence faisaient état de la présence au Soudan du Sud de près de 4.000 citoyens congolais qui fuyaient des combats "dans le Nord-Est". Les "réfugiés" ont indiqué avoir fui "des combats entre militaires et rebelles". Muyej est resté muet à ce sujet. 

"Des proches à Jaynet Kabila" 
La situation dans la province de l’Equateur a été le dernier sujet évoqué par Muyej. Que se passe-t-il dans cette province où le gouverneur Jean-Claude Baende et les députés provinciaux peinent à "travailler ensemble"? Selon le ministre de l’Intérieur, il ne cesse de recevoir des "informations contradictoires" sur le fonctionnement des institutions provinciales de la province de l’Equateur. Lesquelles? Silence radio. Contre toute évidence, le ministre d’allèguer qu’"il s’avère qu’à ce jour, une certaine accalmie s’observe à Mbandaka où toutes les Institutions provinciales fonctionnent normalement". Et d’ajouter : "Une commission d’enquête gouvernementale a été chargée de se rendre sur place pour éclairer le gouvernement sur tous les événements signalés à ce sujet". Il s’agit, en fait, d’une commission dirigée par...le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur. 

Notons que des sources à Mbandaka suspectent des milieux proches de la députée nationale Jaynet "Kabila" de tirer les ficelles dans la crise qui prévaut à l’Equateur. Il est fait état notamment d’une correspondance tout à fait officielle adressée, mi-novembre, au procureur général près la Cour d’appel de Mbandaka. L’expéditeur n’est autre que le vice-gouverneur Vincent Mokako. Celui-ci y dit tout le mal qu’il pense du "comportement indigne" de l’avocat général Meli Meli. Ce magistrat du parquet aurait été surpris en compagnie d’"un député national" envoyé spécialement à Mbandaka "par Jaynet Kabila pour venir superviser l’élection à l’Assemblée provinciale de l’Equateur". Dans quel but? Toute la question est là! Il faut espérer que la commission dépêchée au chef-lieu de cette Région aura à coeur de vérifier cette "information".  

Intervenant après son collègue de l’Intérieur, le ministre de la Défense nationale, Alexandre Luba Ntambo n’a pu se départir de la posture à la Ponce Pilate affichée par son collègue. Pharmacien de profession, Luba s’est contenté d’évoquer "les exactions persistantes du M23 sur les populations des espaces qu’il occupe". Selon lui, ces actes "se manifestent à travers les assassinats ciblés, pillages, vols, viols, ainsi que des actes répétés de terrorisme urbain" à l’image des braquages relevés par le ministre de l’Intérieur. "Ces crimes sont commis par des éléments M23 déguisés en militaires FARDC déserteurs dans le but de souiller l’image des FARDC et du gouvernement congolais", a-t-il souligné sans toutefois préciser si ces dernières considérations procèdent des conclusions d’une enquête menée sur le terrain ou simplement d’un sentiment personnel. Quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour mettre fin aux cas d’insécurité dénoncés? Pas un mot. Question : le rôle du gouvernement consiste-t-il à constater et à "gérer" les maux dont souffre la société ou à résoudre les problèmes en se comportant en véritable moteur de la vie politique? Baudouin Amba Wetshi

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