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jeudi 16 mai 2013

Le témoin regrette que la CPI n'ait pas connaissance des crimes commis par les forces de M. Bozizé

13 /05/ 2013 
Par Wakabi Wairagala 

Aujourd’hui, un témoin a déclaré regretter que les crimes que ses collègues avaient commis alors qu’ils combattaient pour prendre le pouvoir en République centrafricaine (RCA) dans les années 2002 et 2003 n’étaient pas connus de la Cour qui juge l’ancien chef d’opposition congolais Jean-Pierre Bemba. 

Témoignant sous le nom de ‘‘témoin D04-56’’ donné par la Cour, l’ancien combattant de la rébellion de François Bozizé (qui a dirigé la prise de pouvoir de mars 2003) a indiqué qu’il regrettait qu’il y ait un grand nombre de crimes passés sous silence dans les crimes perpétrés par les rebelles dans leur course au pouvoir. 


Le témoin, qui témoigne devant la Cour pénale internationale (CPI) depuis mardi dernier, a déclaré à la Cour que ses collègues de la rébellion de M. Bozizé ainsi que lui-même avaient agressé des civils lors du conflit armé durant lequel les forces de M. Bemba avaient combattu aux côtés du président centrafricain de l’époque, Ange-Félix Patassé. Il a indiqué que les rebelles avaient commis des viols, des meurtres et des pillages que les procureurs de la CPI attribuent faussement, selon lui, aux forces de M. Bemba. 

Le témoin, qui s’est décrit comme étant un citoyen centrafricain d’origine congolaise, a déclaré qu’il n’avait jamais entendu parler de crimes commis par les forces appartenant au Mouvement pour la libération du Congo (MLC). Le ‘‘témoin D04-56’’, le dix-neuvième à apporter sa déposition en faveur de M. Bemba, a indiqué à la Cour que les rebelles de M. Bozizé avaient commis des actes de violence à l’encontre des civils, y compris dans les villes occupées par les troupes de l’accusé. Il a déclaré que les combattants, qui comprenaient des déserteurs de l’armée nationale, des tchadiens et d’autres recrues locales, parlaient le lingala, une langue congolaise, lorsqu’ils perpétraient ces crimes. 

Lors de l’interrogatoire d’aujourd’hui, l’avocat de la défense Peter Haynes a présenté à la Cour un rapport de février 2003 de l’agence de presse AFP, citant des habitants des villes de Bozum et de Sibut qui relataient des crimes brutaux, dont des viols et des tortures, qu’ils auraient subi de la part des rebelles de M. Bozizé. Selon le rapport, les résidents avaient été « très heureux » d’être libérés par les forces gouvernementales avec le soutien des troupes de M. Bemba. 

« C’est la vérité », a déclaré le témoin au sujet des remarques des personnes interviewés par l’AFP. Il a indiqué que ses collègues ainsi que lui-même avaient fait toutes les choses rapportées par l’agence de presse. « Je me sens mal par rapport à ce qui s’est passé. Un grand nombre d’autres cas [de crimes commis par les rebelles] n’ont pas été signalés », a-t’il précisé. 

M. Bemba, le commandant en chef du MLC, est jugé pour manquement présumé à contrôler ses troupes, que les procureurs accusent de viols, de meurtres et de pillages perpétrés lors de leur déploiement de cinq mois dans le pays en conflit. Il a nié les accusations. 

Le témoignage du ‘‘témoin D04-56’’ a été entendu via un lien vidéo depuis un lieu dont le nom n’a pas été divulgué. Outre la déformation numérique de son image et de sa voix lors des diffusions publiques, une partie de son témoignage a été entendu à huis clos afin de protéger son identité. 

Avant d’ajourner ce soir l’audience, après que le ‘‘témoin D04-56’’ ait conclu son témoignage, le juge président Sylvia Steiner a déclaré que la date de la prochaine audience serait communiquée en temps utile.

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