25/05/2014
Dans le camp de Maluku, en RDC, près de 3 000 des 40 000 personnes expulsées
du Congo-Brazzaville attendent de trouver un endroit où s'installer.
AFP PHOTO / JUNIOR D. KANNAH
Près de 3 000 personnes expulsées du Congo-Brazzaville sont toujours bloquées au camp de Maluku, à l’est de Kinshasa. Le gouvernement a mis en place un processus de rapatriement de ces expulsés vers leurs régions d’origine. Mais cela risque de prendre du temps.
« Une situation de transit »
Les autorités répondent comme elles peuvent à cette arrivée massive de réfugiés. Points d’eau, dispensaires, distributions de riz, sardines et pain, tout a été mis en place ces dernières semaines. L’objectif est de rapatrier chacun de ces expulsés chez eux. « Une réinsertion dans les milieux d’origine est en train d’être organisée. C’est une situation de transit. Les conditions, nous les souhaitons meilleures, chaque jour », insiste Geneviève Inagosi, ministre congolaise de la Famille.
Le problème, c’est que beaucoup ont passé plus de temps au Congo-Brazzaville que dans leur pays d’origine. C’est le cas de Nelly, 26 ans. Elle a quitté sa province, l’Equateur, à l’âge de 9 ans. Désormais, l'Equateur, elle n'en connaît rien. « Quand on était à Brazzaville, il y avait la guerre là-bas», s'inquiète-t-elle. Quant à sa famille, elle « ne sait pas si elle est là-bas ».
Ils sont 3 000, encore, à attendre de trouver un endroit où atterrir et travailler. Une tâche qui risque d’occuper encore plusieurs semaines le gouvernement.
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