15/10/2015
Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international
A quelques treize mois de l’expiration du second et dernier mandat de «Joseph Kabila», c’est un coup dur pour l’image déjà ternie de celui-ci. Le Fonds monétaire international lui a attribué une "note médiocre" au plan social. "Kabila" et son gouvernement sont invités à «lutter davantage contre la pauvreté généralisée» qui prévaut dans le pays. Selon le FMI, 82% de la population congolaise vivent sous le seuil de «pauvreté absolue» avec 1,25 USD par jour et par personne. Pour la petite histoire, l’actuel locataire du Palais de la nation a accédé au pouvoir le 26 janvier 2001, soit quelques mois seulement après le lancement, par les Nations Unies, des «Objectifs du Millénaire pour le développement» (OMD). La réduction de l’extrême pauvreté et la faim était considérée comme l’ambition-phare. Quid du bilan?
«Ma première priorité, c’est la situation sociale. Elle est dramatique dans tout le pays, mais surtout dans les provinces occupées : (…)», ainsi parlait le tout nouveau président «Joseph Kabila» dans une interview accordée au quotidien bruxellois «Le Soir» daté du 7 mars 2001. Dans un récent entretien avec le mensuel «Notre Afrik» n°58 du mois de septembre 2015, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo - qui semble vivre dans un Congo irréel - n’a pu s’empêcher d’entonner la même antienne : « (…) ! Depuis 2001, le pouvoir d’achat du Congolais augmente et les statistiques internationales sont là pour le démontrer!».
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