16/04/2015
Des militants de Lucha, organisation membre du collectif Filimbi,
lors d'une manifestation à Goma le 18 mars dernier pour la libération
des activistes détenus à Kinshasa.
DR / HRW / A.Bouvy
L'Association congolaise pour l'accès à la justice « exige la libération immédiate et sans condition » des trois militants du collectif Filimbi, incarcérés depuis le 15 mars dernier. La situation de ces militants de la société civile, détenus au secret depuis un mois, est devenue l’enjeu d’un bras de fer entre le gouvernement congolais et des associations de défense des droits de l’homme.
Cela fait un mois que trois jeunes militants congolais militants de la plate forme Filimbi sont détenus au secret. Le 15 mars, à Kinshasa, Fred Bauma, Sylvain Saluseke et Yves Makwambala participaient à une conférence internationale sur la bonne gouvernance et la démocratie en Afrique lorsqu’ils ont été arrêtés. Une trentaine de personnes avaient alors été interpelées, parmi lesquelles des activistes sénégalais et burkinabè, qui, eux, avaient été libérés et expulsés dans les jours qui ont suivi.