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lundi 24 octobre 2011

L'odyssée coloniale

Des Bâtisseurs aux contempteurs du Congo Belge
André-Bernard ERGO
édité en 2005

Le sourire du peuple congolais était chanté par tous ceux qui visitaient le Congo belge. Ce Congo immense qui avait été construit par les Congolais eux-mêmes avec l'aide d'une poignée d'expatriés qui les guidaient d'une main tutélaire et prudente, parce que le défi était presque déraisonnable de vouloir, en un court laps de temps, faire passer tous ces peuples de l'âge de fer à celui de l'atome. Il avait été construit en marge des méthodes classiques de colonisation, malgré les diatribes des uns et les coups fourrés des autres. Mais il était devenu trop riche pour ne pas attirer les convoitises et trop beau pour ne pas attiser les envies.
Le rêve de la Belgique était de créer, au centre de l'Afrique, un pays généreux que les peuples bantous, fondus dans l'ardeur belge, auraient géré eux-mêmes, au fur et à mesure de la fossilisation de l'oeuvre coloniale.
Les grands pays sont venus, la main sur le portefeuille, la Bible ou Le Capital sous le bras, la dynamite dans les poches et la salive écumante de promesses. Le Congo fut virosé; le sourire a disparu. Et pourtant, tout est là pour qu'il renaisse. Mais il faut lui donner des modèles positifs.
Ce que ce peuple avait fait hier, il peut le refaire demain pour autant que l'ardeur nouvelle soit altière, de la même veine et de la même nature que l'ancienne.

André-Bernard ERGO est ingénieur en agronomie des régions chaudes. De 1963 à 1966, il a oeuvré au département de recherches des Plantations Lever-Congo, et ensuite à la PAMOL-Cameroun jusqu'en 1971. Puis il a été conseiller scientifique au Centre d'Informatique appliquée au Développement et à l'Agronomie Tropcale (CIDAT-Tervuren).

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