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lundi 24 octobre 2011

La RDC, l’un des pays les plus florissants en Bande dessinée.

11/10/2010
Par Le Potentiel

La République démocratique du Congo constitue l’un des pays les plus florissants du continent africain en matière de bande dessinée (BD).
Selon l’histoire de la BD, telle que relatée par Christophe Cassiau-Haurie cité par Africulture, la BD a fait son apparition dans les journaux de la RDC en 1921 et n’a jamais cessé de se développer.
La saga de la BD congolaise est ponctuée d’évènements cocasses et riches de talents individuels. L’auteur revient sur cette histoire méconnue tout au long de ces pages remplies d’illustrations. Il dirige, avec Alain Brezault, le projet AfriBD, soutenu par le fonds francophone des inforoutes de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Pour étayer sa thèse, l’auteur a cité les Carnets de voyage écrit par le Congolais Antoine Roger Bolamba [Congo-Belgique, 1945-1959] présenté à l’édition Harmattan (L’) en France, ISBN : 978-2-296-06032-6.
Ces textes rassemblés et présentés par Christophe Cassiau-Haurie avec la collaboration de Jacques Hellemans, comprennent onze photos N/B, avec des vignettes de Barly Baruti.
En plus de carnets de voyageurs, l’auteur a cité la collection « L’Afrique au coeur des lettres ». Ce document a accueilli le roman essentiel de Paul Lomami Tchibamba, « Ah! Mbongo » et la version inédite de « Sans rancune » de Thomas Kanza.
Il manquait, pour compléter le tryptique des auteurs fondateurs de la littérature du Congo-Kinshasa, une oeuvre significative d’Antoine-Roger Bolamba (1913-2002). Le manque est réparé avec la parution de Carnets de voyage, un recueil d’articles du poète-journaliste parus dans La Voix du Congolais de 1945 à 1959. Une opportunité unique de découvrir le Congo colonial et la Belgique vus par un Congolais à une époque où les déplacements des autochtones à l’intérieur de leur propre pays, a fortiori à l’étranger, étaient soumis à restriction. L’occasion, aussi, de (r)ouvrir la question de la situation des « évolués », décrite année après année par Bolamba, et présentée en introduction par Christophe Cassiau-Haurie qui, à la base de cette édition, a rassemblé (avec la collaboration de Jacques Hellemans) et annoté les textes du volume.
En 1945, A.-R. Bolamba devient rédacteur en chef de La Voix du Congolais, mensuel publié sous les auspices du service (colonial) de l’Information, mais qui aura une influence importante sur les milieux intellectuels indigènes.
A ce titre, Bolamba circule dans les différentes provinces du Congo à un moment où le fait était très rare. Il en ramène des articles qui décrivent la société congolaise comme aucun Européen n’aurait été en mesure de le faire. Une société en évolution : malgré l’autocensure qu’il devait s’imposer, l’auteur laisse poindre le rêve d’un pays où, sans revendiquer encore l’égalité totale des droits, les Noirs bénéficieraient d’avantages matériels et culturels similaires à ceux des Blancs. Dans cet esprit, Bolamba revient de manière récurrente sur la situation des « évolués », cette catégorie intermédiaire entre les coloniaux et le peuple.
Carnets de voyage permet donc d’approfondir la question de cette classe créée par l’administration coloniale, à la situation ambiguë, d’où sortiront toutes les élites futures du Congo indépendant. Carnets de voyage reprend également les articles relatifs au voyage du roi Baudouin au Congo et au Ruanda-Urundi en 1955 : cinq ans avant l’indépendance, ils montrent, eux aussi, le rapport a posteriori étrange, quasi oedipien, entre le peuple congolais et le roi colonisateur, maître et protecteur.
Enfin, partie exceptionnelle du recueil, les articles d’Antoine- Roger Bolamba basés sur son séjour en Europe en 1956 et 1957 présentent un inventaire précis de la présence des Congolais et de leur vie en Belgique Des espions congolais de la guerre 14-18 au créateur du caramel « Carabouya » en passant par le premier grand indépendantiste Paul Panda Farnana, voici de quoi découvrir tout un pan de l’histoire congolaise (et belge) et de réviser nos connaissances sur l’imbrication de la colonie et de la métropole, ainsi que sur le nombre et les noms des intellectuels formés ou ayant séjourné en Belgique.
L’ouvrage s’ouvre par une biographie d’A.-R. Bolamba et une introduction (« Le Congo belge vu par un ‘évolué’ ») par Christophe Cassiau-Haurie qui, avec l’aide bibliographique de Jacques Hellemans, a rassemblé à Kinshasa même les articles présentés dans ce volume.
L’ouvrage est illustré de photos décrivant, entre autres, le monde des « évolués » congolais et de vignettes dessinées par Barly Baruti, auteur de bandes dessinées bien connu (Eva K., Mandrill). Dans l’esprit de la collection « L’Afrique au coeur des lettres », les interventions des éditeurs sont signalées.
BIENVENU IPAN

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