Caritas Basankusu : entre sécurité alimentaire et conservation des ressources 14 mars 2012

Lu pour vous sur
Diocèse de Rouyn-Noranda
Un diocèse catholique en Atibiti - Témiscamingue*
http://diocese-rouyn-noranda.org/spip.php?article780

Sr Félicité et Jérôme Mpoma, à l’aide alimentaire 

Depuis 2006, Caritas Basankusu, organisme diocésain de pastorale sociale, met en œuvre un programme d’appui à la sécurité alimentaire des familles secouées par des conflits armés en République démocratique du Congo. Sous l’impulsion de l’évêque, Mgr Joseph Mokobe Ndjoku, et grâce à l’appui des organismes
d’aide au développement, Caritas vise à renforcer la production agricole dans cinq municipalités : Basankusu, Bolomba, Bongandanga, Befale, Djolu. La stratégie est d’impliquer les populations locales non seulement à l’identification des problèmes liés à la production agricole mais aussi à la promotion de pratiques culturales susceptibles de contribuer au maintien des écosystèmes forestiers. 

Faire d’une pierre deux coups, dira-t-on. Assurer la sécurité alimentaire des familles, c’est aussi penser à une autre manière de vivre le rapport à la nature. Le programme de Caritas entend ainsi contribuer, autant que possible, à la conservation des ressources forestières de la région. Celles-ci constituent, selon les études de la Banque Mondiale et ses alliés, l’un des plus grands foyers de diversité biologique de la planète. On y trouve des espèces rares. Or, au cours des dernières années, les pressions sur les ressources se sont accrues de façon notable. En plus de l’agriculture sur brûlis et du braconnage, l’exploitation industrielle, réalisée au profit des multinationales et des élites au pouvoir, a beaucoup changé la structure des forêts et les comportements des populations animales. Des mesures de protection des espèces semblent ne pas figurer à l’ordre du jour des amis du capital financier. Entre-temps, Caritas est à l’œuvre. À suivre... 

Un article de Jean-Claude Mboka, prêtre congolais, publié dans L’Église de Rouyn-Noranda, vol. 12, no 7, mars 2012.

*L’Abitibi-Témiscamingue est une région administrative de l'ouest du Québec. Elle est composée de 

5 municipalités régionales de comté (MRC) et de 79 municipalités. Son économie dépend principalement de l'exploitation forestière dans les MRC d'Abitibi, d'Abitibi-Ouest et de Témiscamingue, des mines tout le long de la faille de Cadillac, entre Val-d'Or et Rouyn-Noranda, ainsi que de l'agriculture dans les MRC de Témiscamingue et Abitibi-Ouest. 

Tiré de Wikipedia

Solidarités Basankusu/Rouyn-Noranda 

Un projet de partenariat avec un diocèse d’Afrique 

26 octobre 2011 

Depuis quelques années, Mgr Dorylas Moreau entrevoit avec ses conseils un projet de partenariat entre le diocèse de Rouyn-Noranda et celui de Basankusu, en République démocratique du Congo. Il précise que le but général de ce projet de jumelage est de « développer un partenariat spirituel, un partage des ressources et une solidarité étroite entre les diocèses de Basankusu et de Rouyn-Noranda, pour le grand bien de la mission d’évangélisation dans nos deux Églises. » 

Il y a déjà des liens qui se sont établis avec cette région particulière de Basankusu où se trouve le diocèse d’appartenance de l’abbé Jean-Claude Mboka, congolais, qui a fait quelques séjours d’été à la paroisse Sainte-Trinité de Rouyn-Noranda. De plus, lors de mon année d’étude et de recherche en 2008-2009, j’ai pu me rendre au diocèse de Basankusu pour y séjourner durant quelques semaines. 

Les objectifs de ce projet de partenariat entre les diocèses de Basankusu et de Rouyn-Noranda sont de permettre aux gens d’ici de connaître la réalité et les défis d’un diocèse d’Afrique, de créer une synergie missionnaire, catéchétique et pastorale entre les deux diocèses, d’établir des liens de solidarité mutuelle et de soutenir des personnes d’ici qui veulent vivre un stage au Congo et des prêtres congolais qui souhaitent entreprendre un stage de trois ans au diocèse de Rouyn-Noranda. La venue de deux prêtres congolais pourrait enrichir la mission au moment où il y a ici une pénurie de prêtres québécois. 

Tandis que le diocèse de Rouyn-Noranda se prépare à accueillir deux ou trois prêtres d’Afrique pour des stages missionnaires chez nous, il est devenu nécessaire qu’un comité diocésain de coordination soit formé pour assurer un suivi à ce projet et devenir cellule d’accueil quand pourront arriver ces quelques prêtres venant d’autres pays. Mgr Moreau a formé un comité composé des quatre personnes suivantes : Christelle Perron, Robert Charron, Jonathan Barrette et moi-même. Ce projet de partenariat avec le diocèse de Basankusu nous invite à ouvrir nos cœurs à l’Afrique. 

Un article de Pierre Goudreault publié dans L’Église de Rouyn-Noranda, vol. 12, no 2, octobre 2011.