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lundi 17 août 2015

Dans les affres de Shanghai sur Seine, avec Koffi Kwahulé

RFI 
14/08/2015 
Par Tirthankar Chanda

Koffi Kwahulé, écrivain ivoirien.
© C. Hélie/Gallimard
Avec son troisième roman "Nouvel An chinois", l’Ivoirien Koffi Kwahulé donne à lire les rêves et les fantasmes débridés d’un jeune Parisien métis, en butte au racisme ordinaire. Portrait du Paris multiculturel aux prises avec des affres identitaires. 

« Mon idéal d’écrivain, c’est Monk », aime répéter Koffi Kwahulé, auteur d’une vingtaine de pièces de théâtre, de nouvelles et de trois romans. Il y a en effet quelque chose de l’urgent et de l’improvisé du jazz dans l’œuvre de ce Franco-Ivoirien qui s’est imposé en l’espace de vingt ans d’écriture comme l’un des prosateurs majeurs de l’Afrique postcoloniale. Exilé à Paris depuis l’âge de vingt-trois ans, l’homme puise son inspiration dans les rhapsodies nostalgiques des Theolonius Monk, Miles Davis, Count Basie, Charlie Parker ou Keith Jarrett pour raconter sa propre condition d’Africain de la diaspora, tiraillé entre le passé et le présent, l’ici et l’ailleurs, l’identité et l’altérité. 

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Le livre

Nouvel An Chinois - Editeur Zulma

On ne sait jamais trop quand défilera le carnaval chinois dans le quartier de Saint-Ambroise. C’est en tout cas l’hiver, un jour de janvier ou février. Un jour comme tous les autres pour Ézéchiel qui, depuis la mort de son père, occupe les longues journées qu’il ne passe plus au lycée en fantasmes flamboyants et débridés. Ézéchiel qui, de questions sans réponses en désirs sans fond, s’épuise à comprendre un monde qui se dérobe. Tandis que l’insaisissable Melsa Coën prend peu à peu, dans ses rêveries, la place d’une mère absente à tous comme à elle-même. Seule sa sœur maintient le lien comme elle peut, continuant pour Ézéchiel le récit de sa vie au loin, perchée « dans une cabane dans les arbres ». C’est pourtant ce jour-là, au son des gongs et des cymbales, que choisit le funeste Demontfaucon, alias Nosferatu, pour revenir prêcher sa haine… 
Dans ce roman écrit dans l’énergie syncopée de l’improvisation, tout commence par le rythme, dans le grand balancement du désir et de la répulsion qui porte les personnages de cette nouvelle dramaturgie urbaine. Lu sur Babelio

Qui est Koffi Kwahulé ? 
Koffi Kwahulé est né à Abengourou en Côte d’Ivoire en 1956. C’est en tant que dramaturge que l’Ivoirien est entré dans le champ littéraire. Depuis son premier ouvrage dramatique Cette vieille magie noire (Lansman, 1993), il a écrit une vingtaine de pièces. Les plus connues ont pour titres : Il nous faut l’Amérique ! (Acoria, 1997), Bintou (Lansman, 1997), Fama (Lansman, 1998), Jaz (Editions Théâtrales, 1998) et Big Shoot (Editions théâtrales, 2000). Ces pièces ont été jouées sur les scènes françaises et internationales. 
En 2006, Kwahulé a publié son premier roman Babyface et, quatre ans plus tard, Monsieur Ki, deux romans parus aux éditions Continents noirs. Ce sont des textes d’une grande originalité en termes d’écriture et d’imagination. Nouvel An chinois est son troisième roman. Lauréat 2006 du Prix Ahmadou Kourouma pour Babyface, Grand Prix ivoirien des Lettres la même année, Koffi Kwahulé a également reçu le prix Edouard-Glissant pour l’ensemble de son œuvre. Lu sur RFI

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