18/08/2015
Revue de presse kinoise du 18 août 2015.
Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS le 30/08/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo |
Le Potentiel affirme que les émissaires de Joseph Kabila et ceux d'Etienne Tshisekedi planchent sur les contours du dialogue politique qui s'annonce dans les jours à venir.
Le quotidien indique que la clé de l'énigme de cette rencontre politique se trouve être entre les mains du président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Le Potentiel fait tout de même remarquer que l'UDPS bat en retraite face à son engagement pour la tenue d'un dialogue national et son secrétaire national, Bruno Mavungu nie l'information sur la tenue d'un pré-dialogue à Bruxelles ou en Italie comme le distillent certains medias de la capitale.
Ce que les cadres de l'UDPS qualifient de rumeur, poursuit le quotidien, n'est pas compris de la même manière par nombre de militants de cette formation politique. Le Potentiel estime qu’une frange de l'opposition est également persuadée que le leadership de l'UDPS se serait engagé dans un schéma dont il ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants.
Le quotidien rapporte que le chairman du MLC reste en prison au terme de la décision de la Chambre de première instance VII dans le dossier de subornation des témoins.
Pour Forum des As, la CPI ne procédera pas à une nouvelle évaluation de la détention de Jean-Pierre Bemba mais l'ouverture de son procès pour atteintes présumées à l'administration de la justice est prévue le 29 septembre 2015. Le quotidien précise par ailleurs qu'au sujet de cette audience, la Chambre préliminaire II avait confirmé, en partie, les charges à l'encontre de Jean-Pierre Bemba, Aimé Kilolo, Jean-Jacques Mangenda, Fidèle Babala et Narcisse Arido.
L'Avenir poursuit sur le même dossier. « CPI, Jean-Pierre Bemba attend le verdict », titre le quotidien. Ce dernier rapporte que les avocats de Bemba qui dénoncent un procès secret affirment que les témoins ayant comparu sous pseudonyme, ont demandé l'acquittement de leur client.
En Centrafrique, soutient la défense, les soldats du MLC étaient accueillis en libérateurs et dès lors qu'ils avaient été placés sous le commandement de l'armée centrafricaine, Bemba, assis dans son salon à Gbadolite, cessait d'être leur chef.
D’autre part, rapporte le quotidien, le Procureur de la CPI continue de confirmer que les soldats du MLC étaient des barbares car ils tuaient, violaient et pillaient à Bangui.
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