22/08/2016
Le premier ministre chinois, Li Keqiang,
en compagnie de son hôte,
le président kenyan Uhuru Kenyatta, le 10 mai 2014. Reuters
Le grand appétit du Kenya pour les prêts chinois n’a d’égal que la vitesse inconditionnelle et élevée avec laquelle le géant asiatique accorde ses crédits à ce pays d’Afrique de l’Est, indique The Daily Nation.
Gitau Githogo, analyste économique installé à Nairobi, souligne que la Chine lie le financement au Kenya à sa participation dans les projets qu’elle finance et prive les entreprises kényanes de tout bénéfice économique réel au plan local.
Dans le projet de chemin de fer Standard Gauge Railway, par exemple, les entreprises du cru n’ont reçu que moins de 25 % de l’argent payé pour les livraisons de matériaux car l’entrepreneur chinois a choisi de faire appel à des matériaux chinois.
« Contrairement aux conditions données par le FMI et d’autres prêteurs multinationaux, la Chine est simplement à la recherche d’affaires et plus elle obtient de projets plus elle prête au Kenya.
Ce sont des prêts très coûteux et le Kenya lie définitivement ses générations futures à un lourd endettement, qui aurait pu être évité en prenant d’autres options », remarque judicieusement l’analyste économique Robert Shaw.
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