Radio Okapi
L’administrateur délégué général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) dénonce le braconnage à grande échelle des éléphants et des singes rouges au parc de la Salonga, dans le territoire de Dekese, au Kasaï-Occidental. Selon Cosma Wilungula, ce braconnage serait l’œuvre des populations riveraines aux parcs et quelques éléments incontrôlés des FARDC.
La vente de viande d’animaux provenant du braconnage et le trafic d’ivoire se portent bien à Dekese, à en croire Cosma Wilungula.
Selon lui, le parc national de la Salonga est en tête de liste des parcs et aires protégées les plus frappés par le braconnage.
■la Garamba
■de Virunga
■de l’Upemba
■le domaine de chasse de Bili-Uele
De son côté, José Endundo Bononge, ministre de l’Environnement, conservation de la nature et tourisme, affirme que des actions s’effectuent déjà sur le terrain pour combattre ce fléau.
«L’une des dernières questions que me posait le Président Joseph Kabila est de savoir comment allons-nous améliorer cette action pour que le braconnage cesse dans le parc national de Salonga. Nous agissons pour combattre ce fléau», a déclaré José Endundo.
En mars 2010, la convention sur le commerce international des espèces animales et végétales en danger ou menacées (Cites), avait démontré que la fréquence du braconnage est croissante et la répartition des éléphants est en baisse.
Cette situation est observée en République Démocratique du Congo et dans d’autres pays de l’Afrique Centrale.
Selon les statistiques de Cites, en 2009 seulement, plus d’une centaine d’éléphants ont été tués dans le parc national de la Salonga, qui fut l’un des bastions d’éléphants.
Aujourd’hui, il est classé sur la liste du patrimoine mondial en péril à cause du braconnage.
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