Créé à Bruxelles en 1979, le GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité) s’est développé dans un contexte particulier, celui de la Guerre froide. Très logiquement, les premiers travaux ont porté sur les rapports de force Est-Ouest et, durant les années 80, le GRIP s’est surtout fait connaître par ses Analyses et dossiers d’information concernant la course aux armements, ses mécanismes, les intérêts en jeu…
Après la chute du mur de Berlin en 1989, le paysage géostratégique a considérablement changé. Leurs centres de réflexion aussi. Le GRIP se penche désormais davantage sur les questions de sécurité dans le sens le plus large en étudiant notamment la prévention, la gestion et la résolution des conflits, surtout dans les pays en développement (et en particulier l’Afrique subsaharienne). Deux des aspects sur lesquels s’est spécialisé le GRIP concernent la prolifération des armes légères et le contrôle des transferts d’armes. Toutefois, des sujets moins classiques font aussi l’objet d’une attention nouvelle : les conflits «verts», le rôle des médias et de la science, la mondialisation, l’humanitaire pour ne citer que les plus récents.
Le GRIP continue également à étudier le rôle de l’Union européenne en matière de défense et de sécurité, ainsi que la production d’armements, les doctrines et les programmes militaires, et l’évolution des institutions internationales (ONU, OSCE, OTAN).
En 1990, le Secrétaire Général de l’ONU, Javier Pérez de Cuéllar a désigné le GRIP «Messager de la Paix» en reconnaissance de «sa contribution précieuse à l’action menée en faveur de la paix».
Si vous désirez en savoir plus, rendez-vous sur leur site :
Celui-ci est rédigé en français et en anglais.
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