20/10/2010 à 17h:47
Par La rédaction web de Jeune Afrique
Vital Kamerhe, dans les locaux de Jeune Afrique, le 8 octobre. © Vincent Fournier pour J.A |
Dans une interview exclusive à "Jeune Afrique", l'ancien président de l'Assemblée nationale congolaise, Vital Kamerhe, lève le voile sur ses intentions pour 2011.
Après une longue cure de silence médiatique, l’ancien compagnon de route du président Joseph Kabila, revient en force sur le devant de la scène politique congolaise.
Fidèle allié du chef de l'État lors du scrutin présidentiel de 2006, puis président de l’Assemblée nationale jusqu'à sa tonitruante démission en mars 2009, Vital Kamerhe est entré en dissidence. « Je suis du côté du peuple congolais, affirme-t-il, et le peuple congolais se présente pour l'instant comme un opposant. »
Le patron du nouveau parti de l’Union pour la nation congolaise (UNC) s'explique sur ses désaccords avec le chef de l'État, sur les contrats avec la Chine et les relations avec le Rwanda notamment. « Dans ma tête, je ne franchissais pas la ligne rouge », assure-t-il pourtant.
Mais maintenant que la rupture a eu lieu - Vital Kamerhe affirme n'avoir pas eu d’entretien seul avec le président depuis mars 2009 -, il se montre sans concessions avec le pouvoir. « Il y a des gens autour du président qui sont en train de le conduire dans un trou », lance-t-il.
En ligne de mire : la présidentielle prévue en novembre 2011. Vital Kamerhe se refuse à confirmer ses récentes rencontres avec les leaders de l’opposition, Jean-Pierre Bemba et Etienne Tshisekedi. Mais, il faudra, sans aucun doute, compter avec lui.
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